«J’aimerais que l’expression garçon manqué disparaisse»

Toulon L’humoriste jette, avec décalage, un regard sur les relations hommes-femmes dans le milieu comique. Un univers masculin dans lequel elle fait son trou, chaque jour un peu plus

Élodie Poux sera vendredi à l’Oméga live pour jouer son standup, Le Syndrome du Playmobil. Une heure et vingt minutes de rires autour de l’enfance, du « protectionnisme » maternel et de son ancienne profession d’animatrice périscolaire. Avant d’entrer en scène, l’humoriste livre sa vision des relations hommes-femmes, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Machistes, s’abstenir…

Que représente cette date du  mars pour vous ?

Jusqu’à il y a quinze jours, ce n’était pas important. Je trouvais ça moyen. Un peu con, même. Faire la vaisselle ou filer un coup de main parce que c’est la journée de la femme, ça ne sert à rien... Et puis j’ai eu affaire à un horrible régisseur le mois dernier. Il faisait mal son travail et je me suis permis de lui faire la réflexion pendant une répétition. Il m’a répondu que je n’avais pas la délicatesse d’une femme Hallucinant. J’étais là pour bosser, lui aussi. On se fiche du fait que j’ai une jupe ou des cheveux longs !

Un humoriste, un régisseur, un producteur ou encore un spectacle. Le milieu comique est masculin jusqu’aux mots...

C’est vrai, c’est un univers masculin. Ça ne me dérange pas, puisque j’ai toujours aimé être avec les garçons. Depuis toute petite. Et puis, j’ai eu une éducation très libre, je n’ai pas grandi avec les codes filles-garçons. Mon père faisait la vaisselle et passait le balai. D’ailleurs, j’ai tendance à dire que je ne fais pas d’humour féminin. 1. Cet incident fera l’objet, à 19 heures, d’une chronique à la radio. Sur Rire et chansons.Vendredi, 20 h 30 à l’Oméga live. 21,20 €.