«Ils te préparent au combat...»

Né à Montpellier, formé au MHB de  à  avant d’être prêté au SRVHB pour six mois devenus dix ans, l’ailier gauche des vicechampions de France a forcément coché cette rencontre sur son agenda.

Raphaël, c’est un match qui doit vous tenir à coeur ?

Ça fait toujours quelque chose de jouer là où j’ai suivi toute ma formation. Montpellier, c’est la ville où il y a ma famille, mes amis.

Vous avez un sentiment de revanche, l’envie de leur prouver à chacune de vos rencontres qu’ils ont peut-être eu tort de ne pas vous conserver en  ?

Non pas du tout, c’est ce qui m’a fait mûrir. À l’époque j’étais trop jeune dans mon attitude, je n’avais pas le niveau d’implication. En venant à Saint-Raphaël, j’ai pu me concentrer sur le handball et c’est ici que je suis devenu un joueur professionnel.

Quatre fois champion de France entre  et , puis à nouveau sacré en , le MHB marque le pas…

C’est simple, Paris a pris les meilleurs joueurs. Mais Montpellier reste une grande équipe et sans doute le meilleur centre de formation.

On le voit avec le jeune Faustin, élu joueur du mois de février…

Quand tu sors de Montpellier, tu es prêt au combat.

Vous sortez d’un match plein face à Ribnica dimanche en Slovénie (troisième journée de coupe EHF), avec neuf buts et une victoire importante. Tout va bien pour vous en ce moment…

Quand tu as confiance et que tu prends du plaisir, tout va bien. Ça fait un moment que je me sens bien. Le seul truc qui me manque, c’est l’équipe de France, mais je ne décide pas pour les autres. C’est un petit milieu un peu fermé.

Au cours de ce match en Slovénie, vous avez pris un vilain coup. Vous pourrez jouer à Montpellier ?

J’ai pris une grosse béquille au mollet droit. On verra demain (aujourd’hui, Ndlr). Mais je n’ai pas raté un match en dix ans et ça ne va pas commencer maintenant.