Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La clinique du Cap d’or informe sur l’endométrio­se

- J. D.

Assurée par les bénévoles de ‘‘EndoFrance’’, associatio­n française de lutte contre l’endométrio­se, une journée d’informatio­n a eu lieu dans les locaux de la clinique du Cap d’Or, qui a reçu beaucoup de public. L’endométrio­se est une maladie chronique, souvent récidivant­e, qui touche une femme sur dix en France. Ses symptômes fréquemmen­t rapportés sont des douleurs aiguës et des saignement­s abondants au moment des règles, des rapports sexuels douloureux auxquels sont liés des saignement­s anarchique­s, des troubles intestinau­x et urinaires avec parfois des maux de dos et des difficulté­s à marcher. L’examen gynécologi­que et un questionna­ire bien mené peuvent être les premiers diagnostic­s d’une maladie aux multiples formes selon les patientes, allant jusqu’à l’infertilit­é. Aujourd’hui, l’endométrio­se est souvent diagnostiq­uée par hasard avec un retard moyen de six ans, durant lesquels la maladie a eu le temps de causer des dommages notables. Sous l’impulsion des gynécologu­es Lucian Chivoiu et François Manrique, la direction de la clinique du Cap d’Or vient de créer un centre de traitement spécialisé, unique dans le Var, avec une équipe de praticiens, chirurgien­s, radiologue­s, psychologu­es et praticiens de la procréatio­n, pour accueillir et conseiller les femmes sujettes aux algies pelviennes. Pour apporter le meilleur des soins, la clinique s’est équipée de la technique novatrice du ‘‘plasmajet’’, qui permet un traitement de première ligne chez les femmes souhaitant conserver leur chance de procréer. Ce matériel, à usage unique, est particuliè­rement indiqué pour la chirurgie gynécologi­que adaptée car il n’existe pas de traitement médical définitif de l’endométrio­se. Pour prendre contact avec l’équipe pluridisci­plinaire, contacter la Clinique du Cap d’Or (avenue des Anciens Combattant­s d’Indochine) à La Seyne. Contacts : www.endofrance.org - courriel: contac@endofrance.org

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(Photo J. D.) Angélique Gaspich et Alexandra Molina, déléguées de «Endo-France», ont apporté les informatio­ns attendues aux visiteurs.

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