Metal Pliage fait l’acquisition d’un robot pour 500 000 euros
L’investissement L’entreprise Métal Pliage automatise certaines tâches pour pouvoir travailler de grandes pièces en série, être plus réactive et faire monter le personnel en compétences
Bientôt dix ans d’existence et un rayonnement à grande échelle avec des clients tels qu’Eurocopter et Europro. La société Métal Pliage, implantée dans la zone industrielle de RoussetPeynier (13), vient d’acquérir un nouvel équipement de chez Trumpf : un robot capable de plier des pièces métalliques en série. Montant de l’investissement : 500000 euros financés par la BPCA et garanti à 80 % par le fonds Cap Gemini. L’amortissement fiscal de l’équipement est envisagé sur 5 ans avec un objectif de 200 000 € par an en prestations de service.
Objectif : pérenniser l’activité
L’équipe de l’entreprise (20 personnes au total avec Métal Peinture, la grande soeur de Métal Pliage) a baptisé ce robot Désiré, tant il était espéré par tout le monde. « Il va permettre un gain de temps considérable » expose le co-fondateur de Métal Pliage, Gilles Doublier. «Toutes les commandes sont programmées numériquement. Il va, en outre, libérer les opérateurs du travail en série et leur permettre de se concentrer sur des opérations manuelles moins répétitives, plus fines. Les collaborateurs ont été formés à l’utilisation de la nouvelle machine. Tout le monde est monté en compétences.» Pas question pour les patrons de se séparer d’une partie du personnel. Au contraire, ils cherchent à recruter. « Non pas pour devenir une grosse structure. Mais pour la pérénnité de l’entreprise. Pour cela, il faut sans cesse innover, investir, sinon on n’avance pas. Le robot nous met sur un pied d’égalité avec nos concurrents étrangers. A condition qu’on ne vienne pas le taxer comme on a taxé le travail. Si on fait monter tout le monde en compétences, on peut réindustrialiser la France. »