Moussaillons de l’environnement à l’école de la mer à Portissol
Une grande bouffée d’air marin méditerranéen, hier matin, pour vingt-neuf élèves de maternelle grande section de l’école privée Saint-Jean de Sanary. Avec Christine Devillaz, leur enseignante, et des parents les minots, casquettes vissées sur la tête pour se protéger du soleil ont assisté à une classe nature particulière qui leur a été dispensée par Mathieu Girard, animateur du Centre permanent d’initiative pour l’environnement de La Ciotat. Ce dernier a animé la matinée, dans le cadre de l’école du développement durable mise en place à l’échelle de l’agglomération Sud SainteBaume.
Classe bleue
«Toutes les maternelles grande section de l’agglo sont concernées par cette action, se félicite Chrystel Massa, référente environnement. Une classe bleue qui se décline en trois actes et qui se terminera à la fin de l’année scolaire par une visite au parc botanique du Mugel à La Ciotat. «Début mars, dans leur classe, les enfants ont rempli un “coffre de la mer“en apportant tout ce qui leur faisait penser à la mer. Nous avons alors travaillé sur la représentation des paysages marins, écouté des sons de la mer et joué à des jeux (loto et puzzle) sur le thème du jour », indique l’intervenant. Place aux travaux pratiques ensuite ! Sur la plage de Portissol, hier à 10 h, ils se sont séparés en deux groupes et alterné des ateliers. Épuisette verte en main, sur le ponton de la plage, les enfants se sont lancés dans une pêche miraculeuse, en collectant leur trouvaille dans une grande bassine, avant le tri et les explications passionnantes de Mathieu Girard : « Vous connaissez la différence entre ce bigorneau et ce bernard-l’hermite ? » Pendant ce temps, d’autres arpentaient le littoral pour y ramasser tout les « laissés de mer ». Et ce, avant de tout trier et de disposer par catégorie sur une couverture rouge (tout ce qui vient de la terre) et bleue (tout ce qui vient de la mer). En bref, des écoliers ravis par le grand bol d’air. « J’ai vu un calamar ! J’ai cru que c’était lui qui poussait l’eau de la vague. On l’a laissé dans la mer », s’extasie Mathilde entourée de ses copains et copines. Une matinée radieuse.