Chantier naval sécurisé
À l’instar d’autres équipages, celui du Okko connaît bien le chantier naval d’International Marine Services Shippyard (IMS) de la holding Nepteam. Celle-ci réunit deux sites, où se côtoient soustraitants et équipages: IMS 300 à Pin-Rolland et IMS 700 (en référence au tonnage des yachts), le dernier né en 2015, sur le site de l’ancienne base aéronavale de Saint-Mandrier. La mission du groupe privé, qui emploie environ cent vingt personnes, consiste à effectuer la maintenance, la réparation et le réaménagement intérieur du bateau. Denis Pellegrino, président des deux sites IMS à SaintMandrier, explique : «Nous ne faisons pas d’hivernage, à moins que ce ne soit associé à des travaux puisque nous sommes un chantier naval de réparation. On peut travailler sur les bateaux aussi bien à flot qu’à terre.»
Double sécurité
Ce professionnel de la grande plaisance connaît bien le capitaine du Okko. Il vient tous les ans effectuer des périodes d’entretien. La sécurité, essentielle «au vu des biens exposés par cette clientèle» est un des gros atouts du chantier naval. «Vous entrez sur un terrain militaire avec une double sécurité à l’entrée. Par la mer, il y a différents accès très réglementés. Aucun accès non autorisé n’est possible. Ni par la terre, ni par la mer», précise encore Denis Pellegrino. Autre avantage : une zone de vie et d’activité très développée sur le site IMS 700 pour les équipages – principalement anglophones – (salle de sport, espace barbecue, club house, etc.) à laquelle se greffent de l’événementiel. «Une vie interbateau» essentielle. «Plus on attirera de bateaux dans la rade de Toulon, plus nous en tireront bénéfice. Si nous arrivons à développer des places accueillantes, avec une vraie sécurité et un vrai cadre de vie pour les équipages, tout le monde sera gagnant», explique Denis Pellegrino. Et de rappeler l’importance du pouvoir d’achat des équipages et des retombées économiques pour le commerce de proximité.