Rencontre avec les époux Watson
France 4 lance la saison 4 inédite de la série anglaise phénomène avec Martin Freeman et Amanda Abbington
France 4 lance ce soir la saison 4 de Sherlock .Ce premier épisode est tragiquement centré sur les époux Watson, interprétés par Amanda Abbington et Martin Freeman. Nous avons rencontré le duo d’acteurs sur le tournage de la série, à Londres. Que pouvezvous dévoiler sur cette saison 4 ?
Martin Freeman : Watson et sa femme, Mary, sont désormais parents d’une petite fille ! Il va y avoir de grands bouleversements. Pour moi, le script de cette saison est l’un des meilleurs depuis le début de la série, j’en suis très fier.
Amanda Abbington : C’est la plus sombre des saisons de « Sherlock », la plus dévastatrice. Les épisodes sont denses. La série a toujours été comme des montagnes russes, où l’humour jouxte la noirceur – le cocktail parfait ! Amanda, votre personnage, Mary, n’a pas toujours fait l’unanimité chez les fans de la série…
A.A. : Beaucoup de fans de la série détestent mon personnage depuis le début et veulent le voir mourir. Il est vrai que Mary est une meurtrière, qu’elle gagne sa vie en tuant des gens sur commande. Elle doit être un peu sociopathe sur les bords… Elle n’est certainement pas l’épouse parfaite, et j’aime ça. C’est plus intéressant à jouer. Mary ne laisse pas indifférent et c’est une bonne chose en soi. Cela dit, je ne dis pas que toutes les critiques que j’ai pu lire ne me touchent pas.
Dans les livres d’Arthur Conan Doyle, le personnage de Mary n’est pas si développé…
A.A. : Oui, et cela me va très bien, si, un jour, j’ai une scène de sortie finale et définitive. Je n’ai jamais voulu jouer Mary indéfiniment, car, la série, c’est surtout et d’abord les histoires de Holmes et Watson. Martin, comment expliquezvous la popularité de
Sherlock ? M.F. : Notre série a toujours su rester fidèle à l’oeuvre de Doyle, ce qui plaît aux lecteurs des livres, mais sans être trop
méticuleux non plus et tout en n’allant pas trop loin dans la modernisation des histoires. Les créateurs, Steven Moffat et Mark Gatiss, mélangent différents romans ou nouvelles en un même épisode. On a su créer et garder notre propre originalité. Les saisons sont espacées de plusieurs années : estce difficile en tant qu’acteur ? M.F. : Non car, Watson, je l’ai vraiment dans la peau. Je ne ressens pas le besoin de me préparer pour redevenir lui. Cela revient tout seul, son phrasé, sa façon d’être, tout… Il
m’est tellement familier maintenant.