Enquête en cours sur d’éventuelles complicités
La rumeur d’un second tireur a couru, un temps. Le Raid a d’ailleurs été appelé en renfort afin d’inspecter chacune des pièces du lycée Tocqueville, tandis que les élèves étaient confinés dans le gymnase de l’établissement et les commerces voisins. Ces recherches sont restées vaines. Pour autant, le procureur de la République, Fabienne Atzori, n’exclut pas d’éventuelles complicités. Certains témoignages font, en effet, état de la présence d’un autre adolescent aux côtés de Killian, connu pour être un de ses amis, bien qu’il ne soit pas inscrit à Tocqueville.
Pas d’imitation aussi réaliste des tueries américaines jusque-là
La magistrate précise en outre que l’enquête devra également s’attacher à déterminer l’origine des nombreuses armes retrouvées en procession de Killian. Un petit arsenal qui, au-delà de la piste du règlement de compte visant certains de ses camarades, pourrait être de nature à accréditer la théorie d’une imitation des meurtres de masse à l’américaine. Ce serait alors pour ainsi dire une première en France. S’il y a bien eu, déjà, des blessés, voire des tués, devant ou dans des établissements scolaires, aucun de ces faits passés ne faisait autant référence à l’imagerie des tueries de Columbine ou encore du Collorado en . Killian a-t-il voulu s’en inspirer ? C’est évidemment l’une des questions que vont lui poser les enquêteurs de la police judiciaire.