Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’entrain en marche

Vainqueurs du Fénix de Toulouse ce mercredi (31-25), les Varois doivent déjà se projeter sur leur quart de finale de coupe de France. Une compétitio­n qu’ils abordent avec envie

- LAURENT SEGUIN

Un train peu en cacher un autre. À peine remis sur les rails en championna­t grâce leur succès contre Toulouse (31-25), tout juste de retour dans le bon wagon pour raccrocher le podium de cette palpitante Starligue et déjà obligés de retourner au charbon… Comme tous les joueurs des clubs qui ambitionne­nt de voyager en première classe, ceux du SRVHB sont, cette saison, soumis à un train d’enfer avec des matches qui se suivent tous les trois jours.

« Si on se qualifie pour les deux demi-finales… »

Car pour ceux d’entre vous qui prendraien­t aujourd’hui le train en marche, les Varois sont qualifiés pour le Final Four de la coupe de la Ligue qu’ils joueront à Reims les 7 et 8 avril prochain, mais sont aussi relancés en coupe EHF après leurs deux succès contre les Slovènes de Ribnica, et sont enfin toujours en course pour le dernier carré de la coupe de France ! « On est à un match du Final Four de la coupe de France, annonce d’ailleurs l’entraîneur du SRVHB, Joël Da Silva. Si on se qualifie pour les deux demi-finales des coupes, l’objectif sera atteint. » Pour parvenir à leurs fins, les vice-champions de France devront toutefois laisser les Savoyards de Chambéry sur le quai des quarts de finale de coupe de France, dès demain à Saint-Raphaël, dans ce Palais des sports JFK où ils ne se sont inclinés qu’une seule fois cette saison (contre GOG en coupe EHF).

« Un avantage non négligeabl­e pour la récupérati­on»

Et c’est ici leur veine. Pour atteindre leurs objectifs, les Varois ne sont fort heureuseme­nt pas contraints de desservir toutes les gares de France. « La chance que l’on a, c’est que l’on a eu un tirage à domicile, explique le coach. Donc depuis Ribnica on joue à la maison. Le dernier déplacemen­t, c’était à Montpellie­r. Cela va faire dix jours qu’on est là, ça fait des bonnes nuits de sommeil. On retrouve la famille, notre cadre de travail et je pense que c’est un avantage non négligeabl­e pour la récupérati­on ». Une forme de « métro-boulot-dodo » donc, que Joël Da Silva accueille avec la satisfacti­on d’un entraîneur qui sait que tous ces kilomètres économisés rendent la vie moins duraille à ses troupes. Alors qu’on se le dise, entre l’avantage de jouer à la maison et cette soif de victoires - mais surtout de titres - le SRVHB ne manque pas d’entrain. Et au… train où vont les choses, le club pourrait bien être récompensé en fin de saison.

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(Photo Adeline Lebel) Le sourire de l’entraîneur du SRVHB en dit long. Joël Da Silva sait qu’il a un coup à jouer dans l’une des quatre compétitio­ns que ses joueurs disputent.
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