Demain, c’est la journée des jobs d’été
Une trentaine d’entreprises locales seront concentrées demain un peu partout en centre-ville de La Seyne, en quête de candidats pour la saison estivale
Motivés ! Les organisateurs de la 13e édition de « Jobs d’été » qui se tient mercredi toute la journée (de 9 h 30 à 12h30 et de 14 h à 17 h) montrent l’exemple. Qu’ils soient de la Mission locale (Miaj), du Bureau Information Jeunesse (Bij), de Pôle Emploi ou de la municipalité, ils savent déjà que ce job-dating pas comme les autres sera un franc succès. « Ici, on veille tout particulièrement à ce que les entreprises présentes recrutent vraiment. Pas comme sur d’autres forums où certaines sont là avant tout pour se montrer, faire leur promo…» Francis Ferrier, directeur de Pôle Emploi/La Seyne, est optimiste, à la veille de sa troisième année de collaboration à l’événement. La Ville, elle, est de la partie depuis longtemps: « Elle porte cette manifestation, note Philippe Zittel, directeur de la Miaj. Elle assure la communication; elle met à disposition différents endroits du centre-ville où entreprises et candidats peuvent se rencontrer. Et cette année, une nouvelle organisation permettra une plus grande confidentialité des entretiens. » Pour le reste, son équipe et celle du Bij garantiront de bon déroulement des opérations. Avec l’appui, cette année, d’élèves du lycée Beaussier, étudiant en BTS Assistant manager.
Comment ça marche ?
Muni d’un CV et d’une lettre de motivation, chaque candidat devra tout d’abord se présenter à la Maison de la Jeunesse (où se trouve désormais le Bij, face à l’école des Maristes). Là, il se verra remettre un plan du centreville sur lequel figureront toutes les entreprises qui recrutent et l’endroit où elles se trouvent : Maison du patrimoine, Comptoir citoyen, EAJC, Pôle Emploi, etc. À lui d’aller, ensuite, où bon lui semble. Makki Boutekka, l’adjoint à la Jeunesse, tient à préciser que « la plupart des postes à pourvoir ne demanderont pas ou peu de qualification, si ce n’est peut-être dans la restauration.» Quoique… Eliane Belli, directrice du Bij, estime qu’« un employeur peut très bien embaucher un serveur ou une serveuse même sans qualification, s’il perçoit une réelle motivation ».