Le chiffre
5
Cinq euros par an : c’est en moyenne, la hausse engendrée par la hausse du taux de la taxe sur le foncier bâti, pour la majorité des cas de figure, a annoncé Marc Giraud. Ce montant peut monter jusqu’à , euros par an pour % des cas, a souligné Marc Giraud.
réalisation d’opérations portant sur les équipements structurants en termes d’aménagement du territoire, de projets stratégiques et d’enjeu départemental, de soutien également, pour la remise en état de biens et équipements sinistrés lors de catastrophes naturelles. Médecine du travail cherche… médecin du travail: «Nous sommes confrontés à la même pénurie que les zones rurales» a souligné Marc Giraud sur le sujet. En effet, le département recherche un médecin coordonnateur de prévention. « Nous avons demandé au médecin qui part en retraite de rester un peu plus mais cela ne pourra pas durer bien longtemps…», a conclu le président. L’appel est lancé… Le vote du budget n’a suscité aucun commentaire de la part de l’opposition, sans doute parce que «tout a déjà été dit», relevait le conseiller d’opposition FN Richard Sert. En effet, c’est sur le vote précédent, celui portant sur la hausse du taux de taxe foncière, que l’élu frontiste a choisi d’affronter Marc Giraud. Pour créer de nouvelles recettes afin de compenser la perte de millions de dotation de l’État ( millions de baisse pour la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle ; un million de moins pour la dotation pour transfert de compensation d’exonération de la fiscalité directe locale), le conseil départemental a entériné la hausse du taux de taxe foncière à , % (contre , %). L’argument du vice-président en charge des finances Jean-Louis Masson, selon lequel «nous sommes encore en dessous de la moyenne nationale qui est de , %», n’a pas suffi à convaincre le conseiller FN. Ce dernier s’est élevé surtout sur le «symbole» que représente une hausse des taux d’imposition : « Continuez à augmenter les impôts, c’est du pain bénit pour l’opposition». Marc Giraud n’a pas manqué de répondre que «le pain bénit, ça fait longtemps qu’il n’existe plus» faisant remarquer au «jeune élu» que millions d’euros ont été perdus en trois ans, entre les baisses de DGF et de droits de mutation. À l’inverse des autres conseillers FN, la frontiste Virginie Sanchez a justifié son vote favorable par les enjeux qui pèsent sur la collectivité et par «le faible impact de la hausse sur les ménages.»