Une journée en campagne
APPARU APPELLE FILLON À VOTER… MACRON
On parle bien évidemment du second tour, mais cela en dit toutefois long sur le moral des troupes Les Républicains à deux semaines du premier round du scrutin. Ainsi, Benoist Apparu, certes démissionnaire de l’équipe de campagne du candidat de la droite à la suite des affaires, s’est montré plutôt défaitiste au micro d’Élizabeth Martichoux, hier matin, en appelant François Fillon à se prononcer pour le leader d’En marche ! en cas de duel Le PenMacron. « Bien sûr », il faut monter un front républicain contre le Front national. « Il n’y a pas de débat », ajoute le député-maire de Châlons-en-Champagne, qui ne briguera pas de nouveau mandat législatif d’ici quelques semaines pour se consacrer à sa ville. 100 POINTS DE CONTRÔLE SATISFAIT OU REMPLACÉ
HISTORIQUE
Interrogé hier sur BFM TV à quelques heures du grand débat, le candidat Jean Lassalle a estimé que ce dernier « n’était pas historique », comme annoncé depuis des jours par les chaînes concernées. En revanche, « ce qui va devenir historique, c’est mon élection », a-t-il affirmé après avoir confié ne pas s’être spécialement préparé pour ce débat à onze. « Les choses ne se passent jamais comme on imagine qu’elles vont se passer », a commenté le député des Pyrénées-Atlantiques.
POUTOU ET LES VOLEURS
On ne sait pas si lui s’est particulièrement préparé, mais Philippe Poutou est apparu très en forme hier sur Twitter, relayant des propos tenus dans diverses émissions ET JUSQU’AU à laquelle l’ouvrier de l’automobile participait. Comme cette remarque, sur France Inter : « Ce soir au grand débat, je serai à côté de voleurs et de menteurs, pour montrer que la politique ça peut être autre chose. » Le matin, sur Beur FM, il avait envoyé une première salve avec un cinglant : « Il faut virer tous les candidats mis en examen. » À bon entendeur...