APPROCHE PUTT - TERRE BLANCHE LADIES OPEN Comme un grand cru
Trois jours après les dernières balles jouées lors du Terre Blanche Ladies Open 2017, l’heure est au bilan chez les organisateurs et les joueuses. Un bilan plus que positif, car malgré des conditions climatiques pas terribles deux jours sur trois, le tournoi a pu se dérouler sans encombres, avec du spectacle et du suspens.
Sophie Giquel-Bettan retrouve le podium
À Terre Blanche, on a encore prouvé une réelle capacité à organiser de grands événements golfiques : pas d’erreur, une programmation pointue, un accueil soigné et surtout l’impression de se trouver dans un site parfaitement adapté au haut niveau, à la compétition et au monde professionnel, tout en restant ouvert vers le grand public. Le resort de l’arrière-pays est décidément devenu en quelques années une adresse incontournable pour le golf et les loisirs. Et plus d’une joueuse, pendant l’épreuve, nous a confié sa satisfaction d’évoluer dans un lieu égal par son organisation et ses structures aux golfs les plus réputés Les filles ont disputé la compétition dans un cadre magnifique.
des États-Unis. Une grande compétition de plus ne serait pas pour déplaire... Côté joueuses, les résultats ont confirmé l’excellent niveau de certaines pros qu’on attendait dans le haut du tableau. C’est le cas par exemple de Klara Spilkova. La Tchèque termine quatrième et impose encore sa
technique froide et efficace. Karolin Lampert signe une belle huitième place et Charlotte Thompson est treizième. Chez les Françaises, on avait le sourire ! D’abord, parce que deux d’entre elles finissent en tête, la gagnante, Valentine Derrey, et sa dauphine, Sophie Giquel-Bettan, vainqueur il y a quatre ans et qui a réalisé un retour canon.
Alonso invitée au Maroc
Derrière, Agathe Sauzon, quatrième ex aequo, et Ariane Provot, douzième, sont là. Émilie Alonso a elle aussi réalisé un beau tournoi, finissant seizième. L’Azuréenne de Valescure a d’ailleurs gagné au passage une invitation de la Fédération pour disputer le prochain tournoi du LET au Maroc. Julie Aimé et Gwladys Nocera espéraient mieux, de même que la gagnante de l’an dernier, Luna Sobron, qui n’a pas passé le cut final. Le circuit du LET se poursuit, mais à Terre Blanche, nul doute que dans les semaines qui viennent, on verra encore de nombreuses pros venir s’entraîner et affiner leur forme.