Un revival fun et choc
POWER RANGERS
De Dean Israelite (USA). Avec Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott. Durée : h . Genre : science fiction. Notre avis :
L’histoire
Dans une petite ville, cinq adolescents (Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott, Becky G, Ludi Lin) découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers et ainsi sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante.
Notre avis
Rebooter les Power Rangers n’est pas une idée nouvelle. Par deux fois, en 1995 et 1997, Hollywood a tenté le coup, et Notre avis :
L’histoire
Né il y a 30 ans et ayant participé à l’essor du hip hop et du reggae, le Massilia Sound System est souvent absent de la scène médiatique… mais continue malgré tout à remplir les VEN 7 20H SAM 8 20H DIM 9 15H JEU 13 20H VEN 14 20H SAM 15 20H
MER 12 12H MER 12 14H30 par deux fois a échoué… Vingt ans plus tard, l’entreprise porte ses fruits et c’est donc sous la houlette d’un quasi inconnu, Dean Isreaelite, et porté par un casting guère plus populaire que le revival attendu par les fans a lieu. Ce retour aux sources se concentre sur le jeune groupe, adolescents immatures, poussé par Zordon (toujours enfermé dans son mur) vers la solidarité avant d’aller bastonner l’ennemi. Un quintet pas formé au hasard : le scénario rappelle qu’ils sont issus d’origines différentes avant de mélanger leurs couleurs grâce aux fameuses armures robotisées. Une idée simple exploitée à bon escient, car si ces « djeuns » obtiennent rapidement une méga force, l’apprentissage, la canalisation des pouvoirs s’étend sur une grosse heure. La baston finale, à l’ancienne contre le monstre géant, dirigé par une méchante kitchissime sur le célèbre air Go Go Power Rangers, n’en est que plus fun. Divertissement ludique, ponctué de touches d’humour, ce cru 2017 n’en oublie pas de traiter des sujets sérieux. La mort, la maladie, l’homosexualité difficile à assumer, la délinquance traversent le quotidien des héros. Qualités qui permettent à cette nouvelle équipe de Power Rangers d’atteindre son objectif, à savoir celui d’attirer dans les salles obscures les fans de la première heure et d’en appâter de nouveaux. Mission réussie.
LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU
De Kelly Asbury (USA). Voix de Laëtitia Milot, Gérard Hernandez, Arié Elmaleh. Durée : h . Genre : animation. Notre avis :
L’histoire
La schtroumpfette, le schtroumpf costaud, le schtroumpf à lunettes et le schtroumpf maladroit ont filé en douce pour suivre une carte vers un mystérieux village. Mais le chemin qui y mène regorge d’embuches, de créatures magiques et de souterrains labyrinthiques.
Notre avis
Deux tièdes incursions dans le monde réel… et retour au bercail pour les célèbres petits êtres bleus imaginés par Peyo. Une bonne chose sur le papier pour rebooter la licence et revenir à son esprit bon enfant. L’effet ne dure pas. Passé la découverte d’un graphisme coloré, bien qu’un poil trop simplet, la plongée dans ce pays imaginaire est tellement plate qu’elle ravira seulement les tout petits et ennuiera les autres. À réduire les héros à un petit quatuor sans véritablement respecter la caractérisation de chacun : mention spéciale au schtroumpf à lunettes, trop peu moralisateur, le voyage au-delà de la forêt, bien qu’agrémenté d’une quête sur l’identité de cette aimable schtroumpfette, fait dans le déjà-vu. Histoire de rire un peu, on se tournera donc vers le sorcier Gargamel, qui avec son chat Azraël et un drôle volatile, forme un trio cartoonesque. La preuve qu’un potentiel indéniable réside toujours dans cette franchise old school dont la série animée faisait les beaux jours des jeunots à l’époque d’Antenne et la Cinq .Une fibre nostalgique que n’arrive pas à faire vibrer Kelly Asbury, qui était pourtant à la tête de Shrek et surtout, scénariste du génialissime Chicken Run… Esprit décalé qu’il aurait été judicieux de conserver plutôt que de lorgner du côté des Trolls et faire schtroumpfer la bande sur de la dance. Anachronique.
JIŘÍ CHORÉGRAPHIE KYLIÁN MUSIQUE LEOŠ JANÁČEK CHORÉGRAPHIE ALVIN AILEY MUSIQUE DUKE ELLINGTON CHORÉGRAPHIE LIAM SCARLETT MUSIQUE ARCANGELO CORELLI www.opera-nice.org