On recommence?
Les Raphaëloises se lancent aujourd’hui dans les phases finales avec la ferme intention de défendre leur titre. Ironie de l’histoire, leur parcours débute à Béziers, comme en 2016
Elles y sont. L’heure des phases finales a sonné pour les championnes de France, qui vont pouvoir défendre leur titre. Hasard du calendrier, facétie de l’histoire, c’est, comme l’an dernier, contre Béziers que Saint-Raphaël se lance dans les play-offs. Le 9 avril 2016, les « Bombas » de Bregoli s’étaient en effet imposées dans l’Hérault (3-1), avant de l’emporter sur le même score trois jours plus tard à domicile, pour filer ensuite vers une demi-finale contre Paris/Saint-Cloud avec le succès que l’on connaît.
Ne pas cogiter inutilement
Mais pas si vite. Car avant d’envisager d’aller plus loin, avant de se projeter sur d’éventuelles demi-finales, il va d’abord falloir jouer ces quarts, à commencer par le premier, à l’extérieur, donc. Un déplacement que l’on aborde d’ailleurs sans empressement du côté du SRVVB, puisque les joueuses sont parties seulement ce matin.
La mise au point de Bregoli
Préférant rester à la maison pour préparer cette première rencontre de phases finales, Giulio Bregoli a en effet décidé d’attendre le dernier moment pour rejoindre l’Hérault. « Partir la veille, ça ajoutait un côté stressant à la rencontre, explique l’entraîneur. Elles seraient restées toute la journée enfermées dans leur hôtel, à cogiter inutilement. C’est mieux qu’elles soient chez elles. Et puis on est bien ici, à Saint-Raphaël. » Tellement bien, d’ailleurs, que Bregoli se languit déjà du match retour. Une rencontre un temps envisagée au Palais des sports JFK, mais qui se jouera finalement le mercredi 12 avril à Pierre-Clère. « J’aurais aimé que l’on joue au Palais JFK, mais le club a fait son choix », précise l’Italien. Pour rappel, en février dernier, le SRVVB avait eu du mal à remplir le palais des sports lors de ses matches de Ligue des champions, ce qui avait provoqué un certain agacement chez Bregoli. « Puisqu’on en parle, je tiens à corriger mes propos, demande-t-il. Je voulais juste bouger un peu le public raphaëlois et ne voulais surtout pas dire que le handball n’avait pas gagné de titre. Je m’étonnais simplement qu’un club champion de France ne fasse pas le plein. Mais peut-être devrions-nous nous inspirer du handball... » S’il pouvait déjà s’inspirer du parcours de 2016, les Raphaëlois seraient sans aucun doute comblés.