Deux petits tours et puis s’en va...
L’ultime rebondissement d’une élection fertile en surprise commence à se profiler : ce sera la victoire de Jean-Luc Mélenchon qui – comme le laissait prévoir son forfait dans l’émission programmée par France le avril – démissionnera aussitôt. Ainsi, serons-nous privés d’une nouvelle République, d’une nouvelle Constitution, de nouveaux parlementaires tirés au sort, de l’élimination de tous les rigolos des Républiques précédentes, de la fin des guerres déstabilisantes et des alliances hypocrites. Mais également de l’interdiction des licenciements boursiers, de la garantie de revenu en cas de cessation d’activité, de la retraite à taux plein à ans, de la suppression des expulsions sans relogement, de l’encadrement des revenus exorbitants, de la division de l’impôt sur le revenu en tranches, de la désobéissance à la règle limitant le déficit de la France à %, de la transformation de l’euro en monnaie commune et non plus unique, de la culture et de la vente du cannabis par l’Etat, de la gratuité de l’eau nécessaire à une vie digne, du remplacement des protéines animales par des protéines végétales, de l’installation d’une base permanente sur la Lune. Reste à savoir ce qu’on fera ensuite d’un super favori allergique au pouvoir. Il conviendra de lui offrir le choix entre un engagement à la Comédie-Française et, à l’instar du régime iranien, sa nomination au poste de Guide Suprême ayant
autorité sur le chef de l’Etat.