Pourquoi Uber cartographie Nice et Cannes
Après les États-Unis et la Grande-Bretagne, Uber fait tourner des véhicules en France pour améliorer l’expérience client. Ça démarre ici
Si vous croisez une voiture avec un système de cartographie sur le toit à Nice et Cannes, il y a de fortes chances qu’elle soit au service d’Uber. Même si vous ne voyez pas de logo. L’application collecte actuellement des images des deux villes azuréennes. Objectif : améliorer l’expérience client. « La cartographie est une technologie primordiale pour une entreprise comme la nôtre, explique Manon Guinard, porte-parole d’Uber. Au travers des cartes sur mobile et du GPS, c’est elle qui nous permet d’associer les utilisateurs et chauffeurs partenaires. C’est grâce à elle qu’on peut trouver le chemin le plus approprié, communiquer la durée du trajet, évaluer une heure d’arrivée et on a besoin d’être précis. Ces cartes sont la colonne vertébrale de notre service. Leur exactitude est une priorité absolue. »
Le flux et le trafic aussi
Si comme tout à chacun, vous prenez la cartographie pour acquis, l’expérience Uber démontre que toutes les informations à disposition sur les cartes actuelles ne sont pas toujours suffisantes. « Uber utilise une combinaison de technologies de cartographie, précise sa porte-parole. L’existant est un bon point de départ. Mais nous avons besoin de mieux connaître les flux de circulation, le trafic, les lieux de prise en charge et de dépose possibles. Et ce, partout où l’application est en service. »
La plus belle croissance
L’an dernier, l’application a décidé d’investir. Elle a commencé par déployer des voitures de cartographie sur les routes de Grande-Bretagne et des États-Unis. Cette année, elle poursuit la dynamique de collecte par Singapour, l’Australie, l’Afrique du Sud et la France. Pourquoi Nice et Cannes ? « Pour bénéficier de conditions climatiques idéales ,indique Manon Guinard. Nous avons choisi d’investir en France parce qu’elle représente le pays du marché européen où la croissance d’Uber est la plus importante. Nous débutons par Nice et Cannes, secteur également à fort potentiel, puis nous étendrons nos efforts à l’ensemble des villes de France où l’application est présente. En précisant que les images de rue capturées n’ont d’autre but que de nous aider à améliorer nos bases de cartographie. Elles ne seront pas publiées ou partagées publiquement. »
Être plus précis
L’intérêt pour l’utilisateur? « Nous comptons être beaucoup plus précis, notamment sur les lieux de dépose et de récupération. La lisibilité des points de rencontre entre utilisateurs et chauffeurs s’en trouvera améliorée. Le but est d’affiner pour plus de satisfaction de l’utilisateur. » Lancés le 3 avril, les relevés vont se poursuivre pendant six à huit semaines. Le bénéfice utilisateur ne sera pas immédiat. Il faudra attendre leur traitement et intégration pour en voir les effets. Mais le mouvement est enclenché. Pour connaître les prochaines villes, uber.com.mapping