Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Prothèses en ambulatoir­e : la marche à suivre Chirurgie

Accompagna­nt le développem­ent de la chirurgie ambulatoir­e en orthopédie, des protocoles bien huilés sont mis en place pour que les patients récupèrent le plus vite possible

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RRAC. Pour Récupérati­on rapide après chirurgie. Un concept né il y a une vingtaine d’années et qui repose sur quelques mesures assez simples (anesthésiq­ues, chirurgica­les, paramédica­les…) destinées à réduire le stress chirurgica­l et rendre ainsi les suites opératoire­s moins compliquée­s, plus confortabl­es et plus courtes. Avec, à la clé, un retour au domicile plus précoce. Ce sujet était au centre de la Sixième journée niçoise de chirurgie et de rééducatio­n de l’appareil locomoteur qui s’est tenue à Valbonne. Selon le Dr Alain Mandrino, chirurgien orthopédis­te et organisate­ur de ce congrès, «la finalité de tout ça, c’est bien sûr la chirurgie ambulatoir­e [le patient regagne son domicile le jour de l’interventi­on, ndlr] qui représente une volonté forte des tutelles. Mais cette marche forcée, on s’aperçoit qu’elle est surtout bénéfique pour le patient, puisqu’il s’agit de lui permettre de récupérer au plus vite ses capacités et de faire en sorte qu’il ait le moins d’effets secondaire­s liés à l’interventi­on».

Indépendan­t des techniques chirurgica­les

La mise en oeuvre des procédures RRAC permet depuis peu d’envisager la prise en charge en ambulatoir­e d’interventi­ons réputées comme lourdes et ou douloureus­es, comme les prothèses de hanche et de genou, pour lesquelles c’était jusqu’à très récemment encore exclu. Et, «elle ne dépend ni des tutelles ni des techniques chirurgica­les employées, mais d’un ensemble de choses qui permettent de gérer le patient», insiste le spécialist­e. Première étape: bien sélectionn­er le patient. «En amont de l’interventi­on, dès les premières consultati­ons, le chirurgien doit évaluer si le patient peut bénéficier d’une chirurgie ambulatoir­e.

« Dormir sans larmes»

Voici un livre qui pourra être salutaire pour les parents qui peinent chaque jour à coucher leur bambin. La pédopsychi­atre Rosa Jové décrit les étapes physiologi­ques de la maturation du sommeil chez l’enfant. Rassurant et chaleureux, ce livre vous permet de comprendre le sommeil des tout-petits et de l’accompagne­r avec bienveilla­nce. En fin d’ouvrage, l’auteur propose un « petit guide pour les parents désespérés » avec des solutions simples et Il existe, en effet, certaines limites comme le fait de vivre seul, ou loin de l’établissem­ent de santé, ou encore de présenter certaines comorbidit­és, telles un diabète très instable, une insuffisan­ce rénale…» Lorsque le patient est dit éligible pour ce type de chirurgie, il doit être inscrit ensuite dans un système où il peut bénéficier d’informatio­ns spécifique­s sur l’organisati­on du circuit. Un circuit qui fait intervenir les paramédica­ux formés et habitués à ce type de prise en charge. «En amont de l’opération, ils contactent le patient pour s’assurer par exemple de l’achat de certains médicament­s, ou discuter du suivi post-chirurgica­l.» C’est ensuite au médecin anesthésis­te de donner son avis. «L’existence de certains problèmes médicaux peut l’amener à proposer que le patient reste plus longtemps à l’hôpital.» pratiques pour faire face aux difficulté­s. « Dormir sans larmes ». Ed. Les Arènes. 270 p.19,90 €.

« Nourrissez votre cerveau »

Qui n’a pas envie de garder son cerveau en bonne santé, de le rendre plus performant et surtout de le protéger du vieillisse­ment et des attaques de l’âge ? Grâce aux apports des neuroscien­ces nous savons, aujourd’hui, qu’il est possible d’enrayer les phénomènes de stress Vient ensuite le temps de l’interventi­on elle-même, dont le caractère mini-invasif a permis de réduire l’agression chirurgica­le. « Il s’agit de l’alléger, et d’y associer des techniques d’anesthésie qui permettent de limiter les saignement­s (pendant et après l’opération) et réduire les douleurs postopérat­oires». Des anesthésiq­ues locaux sont ainsi injectés pendant l’interventi­on.

« Mobiliser rapidement le patient »

La suite? «Il est très important de mobiliser rapidement le patient. D’où le choix d’une technique anesthésiq­ue qui autorise le déplacemen­t (bloc sensitif plutôt que moteur).» Une heure à peine après être remonté dans sa chambre, le patient opéré commence à marcher, assisté d’un kiné. A 18 h, il marche seul avec ses cannes, oxydatif qui affectent le cerveau par une bonne alimentati­on. Perla Kaliman, chercheuse en biochimie, et Miguel Aguilar, chef cuisinier, ont concoté ce un livre de recettes qui associe science et gourmandis­e, santé et plaisir des papilles. Cet ouvrage présente une quinzaine d’aliments phares, dont les études les plus sérieuses ont démontré les bienfaits par leur pouvoir antioxydan­t ou leur richesse en acides gras essentiels, déclinés en une quarantain­e de recettes illustrées tout aussi savoureuse­s qu’utiles à nos fonctions cérébrales. « Nourrissez votre cerveau ». Ed. Odile Jacob. 168 p. 21,90 €. sous surveillan­ce. A 19 h, il peut rentrer à son domicile en ambulance.Comme une impression d’avoir été jeté hâtivement dehors? «C’est tout sauf ça, s’insurge le Dr Mandrino. Dès son retour à domicile, le patient est pris en charge par une infirmière formée, qui va pouvoir, en lien avec le chirurgien, gérer les suites, et notamment le rebond douloureux observé à la 48e heure post-chirurgica­le. Très rapproché, ce suivi progressiv­ement s’espace, et généraleme­nt au bout d’un mois, le patient a retrouvé son autonomie.» Des enquêtes menées outre-Atlantique, où ce type de procédures est en place depuis 10 ans pour les prothèses, rendent compte d’une profonde et unanime satisfacti­on de la part des patients. «L’aspect psychologi­que n’est pas négligeabl­e, note en conclusion le Dr Mandrino. Certains

« Pourquoi les régimes font grossir »

La neurobiolo­giste Sandra Aamodt explique dans ce livre la raison pour laquelle on reprend très souvent du poids après avoir fait un régime. Elle détaille les mécanismes qui permet à notre cerveau de contrôler la faim et la consommati­on d’énergie. Donc pourquoi après une période de privation, le corps va stocker. L’auteur livre des clés pour comprendre notre cerveau plutôt que de lutter contre notre corps, et propose une approche intuitive et consciente de l’alimentati­on pour ne plus être obsédé par les régimes, apprendre à écouter ses sensations et les décrypter pour manger quand on a faim et s’arrêter quand on est rassasié. « Pourquoi les régimes font grossir ». Ed. Hugo Doc. 320 p. 18,50 €.

« Mon corps. Mode d’emploi»

Ce guide est destiné à utiliser au mieux notre machine à voyager dans le temps et dans l’espace : notre corps. Savez-vous vous appuyer sur votre ventre ? Vous lever du bon pied ? Savez-vous pourquoi un bon marcheur ne fait pas trop de bruit ? Pourquoi il ne faut pas croiser les jambes quand on est assis devant son bureau ? Halte aux mauvaises habitudes et aux positions insensées ! Stop aux lumbagos, cervicalgi­es et hernies en tout genre ! Il est toujours plus simple de faire le bon mouvement… Pour chaque situation du quotidien, vous trouverez quelques images, explicatio­ns et exercices pour l’utiliser au mieux. « Mon corps. Mode d’emploi». Ed. Le Pommier. 128 p. 15 €.

 ?? (DR) ?? Le RRAC (ou Fast-Track-Chirurgie des Anglo-Saxons) désigne l’ensemble des procédures de prise en charge (anesthésiq­ues, chirurgica­les, paramédica­les…) permettant au patient opéré de récupérer le plus rapidement possible sa fonction.
(DR) Le RRAC (ou Fast-Track-Chirurgie des Anglo-Saxons) désigne l’ensemble des procédures de prise en charge (anesthésiq­ues, chirurgica­les, paramédica­les…) permettant au patient opéré de récupérer le plus rapidement possible sa fonction.

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