Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Jeunes designers, ils pensent le bureau idéal

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Comment un lieu de travail peut-il être une source de bien-être ? Corentin Le Guay, Mégane Martini et une équipe d’étudiants de la Sustainabl­e Design School à Nice ont planché sur la question. « Quand on sait que  % des actifs en  étaient prêts à changer de métier, le sujet de l’épanouisse­ment en entreprise se

justifie ». Ils ont conçu des bureaux où il fera bon travailler. Et c’est à Nice-Méridia, que leurs idées vont prendre corps. Leur objectif : « Casser la routine », ennemi public numéro  de l’épanouisse­ment en entreprise. Voici leurs idées : S Un open space organisé en six ambiances Les designers ont pensé ce lieu en six zones. « On choisit où travailler selon son envie. » Pour avoir du calme, ce sera dans l’espace «intime». L’ambiance bibliothèq­ue convient à ceux qui recherchen­t le silence. Pour travailler ou… faire la sieste. « La cloison, comme en nid-d’abeilles, se compose de poufs, qu’on peut prendre pour travailler allongé, avachi, de façon informelle, ou pour se reposer. » Les étudiants ont prévu un espace de restaurati­on, séparé de l’espace interactif par des cloisons en persiennes colorées, pour permettre un jeu de lumières. L’espace de vie ressemble à un « amphi ». « C’est une zone informelle d’échanges et de travail. Pour pique-niquer, se reposer ». Une salle est dédiée aux réunions. Elle est séparée de l’open space central par une cloison végétale. Au centre : l’espace de travail occupe  à  m. S Cloisons aquatiques et lampes potagères « On a pensé à une paroi végétale. C’est intéressan­t, parce qu’elle rejette de l’oxygène pendant la journée, note Corentin. Et puis on peut imaginer des plantes qui dégagent une odeur agréable ». Ils invitent la nature jusque dans le luminaire. « On a trouvé des lampes de bureau potagères. Des ampoules basse consommati­on ou des halogènes ont un spectre de lumière qui permet de faire pousser des légumes ou des plantes aromatique­s .» Pour contribuer à cette ambiance zen, il propose entre l’open space et l’espace de restaurati­on une cloison aux parois translucid­es dans lesquelles coule de l’eau…

S Bureaux mobiles et chaises modulables « anti-routine » Dans ce bureau du futur, les salariés choisissen­t chaque jour, à quel endroit ils ont envie de travailler. Pour faciliter cette mobilité, les étudiants ont dessiné des tables « faciles à déplacer ». En forme de triangle, losange, rectangle, elles s’assemblent comme un puzzle. Se font et se défont au gré des besoins. Astucieuse aussi, la chaise « be polaire » conçue par les étudiants. « Elle propose un mode sociable, mais se module pour permettre d’avoir une conversati­on sans que les

autres en profitent. » Conseillée en mode « a-sociable » donc, si on veut pousser un coup de gueule ou avoir une discussion personnell­e. S Travailler à l’intérieur ou à l’extérieur Et si on s’installait en terrasse pour consulter ses mails ? Des jardinière­s agrémenten­t le garde-corps et les étudiants ont prévu, côté bâtiment, une tablette qui se relève pour accueillir un employé. « Pour s’approprier les escaliers extérieurs de l’immeuble, on a aussi conçu des chaises pliantes qui permettent d’investir cet espace qui sera végétalisé. »

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Corentin Le Guay et Mégane Martini ont réfléchi à tout.
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La nature s’invite au bureau avec cette cloison végétale.

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