La Ville s’explique
Dans un communiqué transmis hier, la municipalité fait le point sur le soutien qu’elle apporte au CSMS et s’explique sur les modalités de la subvention qu’elle lui attribue. Dans un premier temps, la municipalité « se félicite de la dynamique toujours vivace qu’impulsent les animateurs des diverses sections de cette association, permettant l’accès à des pratiques sportives très variées pour nombre de nos concitoyens de tous âges et tous quartiers ». La municipalité confirme donc sa « détermination à continuer à accompagner cet engagement associatif volontaire et désintéressé, malgré les difficultés budgétaires auxquelles elle est confrontée, tant sous forme de subvention qu’en appui logistique (permanent pour les mises à disposition d’espaces sportifs, et occasionnel pour les événements qui concourent à la promotion du sport et d’une belle image de la ville) ».
Le juge administratif saisi par les deux parties C’est pourquoi, poursuit la Ville, « comme pour toutes les associations seynoises, dans tous les domaines, de la culture, du sport, de la solidarité, de l’environnement, de la mémoire, la municipalité a soumis au vote du conseil municipal une avance financière équivalente pour cette année à ce qu’elle était antérieurement. Il convient d’abord de préciser que la subvention de la Ville est globale à l’activité, et que c’est l’association qui décide ensuite de la répartition de cette globalité sur ses sections. Il convient de préciser, d’autre part, que le solde de cet appui – réservé dans le budget communal – demeure provisoirement “gelé”, le temps que soit réglée, par le juge administratif – que le CSMS et la Ville ont saisi en accord mutuel – une question en suspens quant à l’usage de l’espace tennistique de Barban, tout en rappelant que la direction du CSMS n’a pas voulu signer la convention d’occupation proposée par la Ville ».