Var-Matin (La Seyne / Sanary)

LIGUE A FÉMININE (DEMI-FINALE RETOUR) Les Bombas auront leur belle

Défait à l’aller, Saint-Raphaël s’est imposé hier dans sa salle face au Cannet après un match d’une formidable intensité (3 sets à 1). La qualificat­ion en finale se jouera donc samedi

- TONY DAVID

Une place en finale vaut cher. Pour y accéder, il n’y a pas de secret, il faut se battre, jusqu’au bout. Après le premier affronteme­nt samedi, conclu par une victoire des Canettanes à l’arrachée (3-2), les deux entraîneur­s étaient d’accord : les matchs de play-offs sont de véritables « batailles ». Ils ont vu juste. Cette demie retour, dans le Var, a été le théâtre d’une empoigne entre des Bombas désireuses de s’offrir un match d’appui et des Guerrières impatiente­s de rejoindre la finale. D’entrée, c’est Abrhamova qui faisait parler la poudre (1-0), lors d’une première manche de folie. Vindevoghe­l, Kajalina et Menghi l’imitaient et permettaie­nt à leur équipe de mener au score pendant la majeure partie du set.

Le coup du stratège

Mais, après un échange interminab­le, et des sauvetages impossible­s des liberos Delros et Giardino, ce sont les Canettanes qui passaient devant pour la première fois avec Franco Marra (18-19). La formation de Carlo Parisi semblait alors bien partie pour remporter cette manche. Elle se procurait même deux balles de match, sauvées par Gomiero puis Vindevoghe­l (25-25). La troisième ? Elle était à nouveau sauvée, cette fois par Kajalina (26-26). Euphorique­s, les Bombas passaient devant pour enlever un premier set long de 31 minutes grâce au contre d’Abrhamova (27-25). La physionomi­e de la deuxième manche était inverse. Le Cannet se baladait en début de set. Mais, après deux temps mort du stratège Cesare Bregoli, qui portait bien son prénom pour le coup, le SRVVB passait devant avec le contre de Kajalina (1918). Et contrairem­ent aux Guerrières dans à la première manche, les Bombas s’envolaient. Après deux sauvetages impossible­s de la défense varoise, Vindevoghe­l était à la conclusion (20-18), avant de donner le deuxième set à son équipe (2519) pour la plus grande joie de ses coéquipièr­es qui levaient les bras. Pas pour longtemps, car la réaction du Cannet ne se faisait pas attendre. Alors que Saint-Raphaël multipliai­t les fautes, notamment au service (811), les Guerrières retrouvaie­nt des couleurs par l’intermédia­ire de leur capitaine Lazic qui enfilait les points (15-18, 15-19 puis 16-21). Un nouveau service out du SRVVB permettait aux joueuses de Parisi d’y croire encore (20-25). D’autant plus que Franco Marra était ensuite inarrêtabl­e dans la quatrième manche et donnait quatre balles de set à son équipe (20-24). Mais, comme souvent, les Bombas ne lâchaient rien. Face aux assauts de la Brésilienn­e, Menghi était un véritable mur. Par trois fois, elle était présente au contre, permettant au SRVVB de revenir au score, de prendre l’avantage et de remporter le quatrième set et le match (26-24). Les Bombas sont bien décidées à défendre leur titre jusqu’au bout. En s’imposant hier soir, elles se sont donné une nouvelle chance d’atteindre la finale. Ce sera au Cannet samedi.

SAINT-RAPHAËL - LE CANNET : - À Saint-Raphaël, salle Pierre-Clère, Saint-Raphaël bat Le Cannet 3-1. Les sets : 27-25 en 31 min ; 25-19 en 26 min, 20-25 en 25 min, 26-24 en 30 min. Arbitres : M. Navarro et Mme Deloutre. Spectateur­s : 490 environ.

SAINT-RAPHAEL : Vindevoghe­l (20 points), Kajalina (13), Smidova, Abrhamova (14), Camera (1), Giardino (lib.), puis Menghi (14), Michel (2), Gomiero (cap., 5), Novotni-Kasic, Pelaprat (lib). Entraîneur : Giulio Cesare Bregoli. LE CANNET : Garreau Dje (2), Barakova, Rankovic (7), Franco Marra (25), Lazic (cap., 9), Delros (lib.), puis Lombardo, Todorova (10), Le Thuc, Giel Ramos (3), Mladenovic, Ong (lib.). Entraîneur : Carlo Parisi. DEMI-FINALES

Matches aller (samedi) Le Cannet - Saint-Raphaël 3-2 Mulhouse - RC Cannes 3-2

Matches retour (hier) Saint-Raphaël - Le Cannet 3-2 RC Cannes - Mulhouse 3-2

Matches d’appui (samedi) Le Cannet - Saint Raphaël Mulhouse - RC Cannes

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(Photos Michel Johner) Les Raphaëlois­es sont décidément inépuisabl­es.
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