La lettre ouverte de Jean-Claude Grasso
Entraîneur de Saint-Mandrier, Jean-Claude Grasso n’a clairement pas apprécié l’arbitrage du match entre son équipe et Cuers/Pierrefeu dimanche (Var-matin d’hier). Et a pris sa plume pour une lettre ouverte. « Aujourd’hui, je suis triste, déçu et en colère. Comment peut-on nommer un arbitre si peu expérimenté pour une rencontre aussi importante ? Qui s’occupe des désignations ? Cette personne regarde-t-elle les classements et les enjeux ? Je ne suis pas en colère contre ce jeune homme, mais il était complètement dépassé et il a pris des décisions incohérentes tout au long de la rencontre… Le coup franc indirect amenant un but de Cuers n’existe pas, du coup il nous siffle un penalty imaginaire en compensation et, pour finir, nous prenons deux cartons rouges… J’ai le sentiment d’être négligé par le District, dans la mesure où personne n’a l’air de prendre la mesure des enjeux pour les clubs. Lorsque Gaby Martinez s’occupait des désignations d’arbitres, on pouvait discuter. Maintenant, on se heurte à des murs avec qui il est impossible de dialoguer… Des membres du District se déplaçaient également lorsqu’il y avait de gros matches mais, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Et je trouve que c’est bien dommage. Bien sûr, les arbitres ne sont pas les responsables de nos mauvais résultats mais, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas au niveau de ce que l’on est en droit d’attendre. Aujourd’hui, le club est au bord de la ruine à cause de décisions irréfléchies et incompréhensibles qui viennent d’en haut. Les joueurs et les entraîneurs trouveront toujours un autre point d’ancrage mais les dirigeants des clubs ne bougent pas, eux, et leur travail est remis en cause et réduit à néant par des événements qu’ils ne peuvent pas contrôler ! Pour conclure, mon ressenti est le suivant : les petits clubs qu’on n’entend jamais n’ont aucune considération de la part de nos instances. Et il faut que cela cesse pour le bien du football varois ».