Ford Kuga : changements de surface
L’heure du restylage de mi-carrière vient de sonner pour le Kuga. Si, esthétiquement, les modifications semblent importantes, il diffère en réalité assez peu de son prédécesseur
Son look Alors que la mode est plutôt aux restylages légers, les designers Ford ne se sont pas privés de modifier totalement la face avant mais aussi le hayon. L’objectif premier était de conférer au Kuga la nouvelle identité de la marque. Ce relooking lui permet également d’afficher davantage de prestance. Pourtant, de l’avis général, il perd en dynamisme visuel. Aux cotés des finitions déjà connues, deux nouvelles versions, à la présentation extérieure spécifique font leur apparition à cette occasion : ST-Line (calandre et jantes noires, kit carrosserie…) et Vignale (inserts chromés, motif de calandre différent…).
Au volant Récemment mis à niveau pour satisfaire aux normes Euro 6, la gamme de moteurs du Kuag évolue peu, hormis le remplacement du 2.0 TDCi 120 ch par un 1.5 de même puissance. À l’opposé de l’offre, on trouve le bloc essence 1.5 EcoBoost 182 ch, couplé à une boîte automatique traditionnelle à six rapports et à quatre roues motrices. C’est la mécanique qui animait notre voiture d’essai. Souple et silencieux, ce moteur manque toutefois de couple à tous les régimes et ne fournit pas l’agrément que l’on est en droit d’attendre d’une version haut de gamme de cette puissance. Par ailleurs, on apprécie le comportement routier imperturbable, mais le manque de confort parait incongru sur une auto à vocation familiale. Notre voiture d’essai était pourtant dotée de roues de « seulement » 17 pouces (chaussées de pneus hiver), la taille la plus raisonnable proposée au catalogue. Au final, le Kuga s’appréciera donc principalement avec une conduite coulée et sur des axes au bitume irréprochable.