Édition de Just’Rosé : un nouveau grand cru
Comme un bon vin, Just’Rosé se bonifie en vieillissant : pour sa cinquième édition, le weekend dernier, le cinquième festival international du vin rosé (et de la couleur rose) a battu un nouveau record d’affluence avec près de 65000 visiteurs, soit 45 % d’augmentation par rapport à l’an passé (45000 visiteurs). A la grande satisfaction de Cécile Didat, présidente de l’association organisatrice, Just’Sanary.
Ce succès a profité aux commerçants du centre-ville…
Ça s’installe. Il y avait déjà eu une tendance l’an dernier et, cette année, le chiffre d’affaires des commerçants a augmenté en moyenne de %. Pour beaucoup, c’est désormais le plus gros week-end de l’année. C’est le nerf de la guerre car nous sommes une association de commerçants. Mais les vignerons ont également très bien travaillé : nous les avions volontairement limités à , contre l’an passé et c’est un bon plafond.
Quelles sont les clés de ce succès grandissant ?
Pas notre budget communication, que nous avons réduit au profit du budget sécurité ! Nous avons fait du ciblé, nous avons été plus efficients sur les réseaux sociaux. Et le bouche-à-oreille a bien fonctionné : les Sanaryens sont fiers de cet événement et en font la promotion. Just’Rosé a une grosse cote d’amour auprès des Sanaryens et c’est désormais leur rendez-vous. de risque à l’association. Mais ce qui nous a fait le plus plaisir, c’est d’avoir créé une ambiance dans le centre-ville qu’il n’y a pas pour aucun autre événement. Cela donne une jolie image de Sanary. La satisfaction vient aussi de la logistique, de la qualité de service offerte aux vignerons : cela leur a permis de travailler sans stress. Cet énorme travail de l’ombre en amont est une fierté. En revanche, nous avons eu un démarrage un peu difficile : le premier jour, nous étions vraiment prêts à h… soit avec une heure de retard.
Avez-vous débriefé avec les vignerons ?
Pour certains, oui, et, dans l’ensemble, ils étaient satisfaits, mais nous enverrons de toute façon à tous un questionnaire de satisfaction.
Votre festival a-t-il des limites d’accueil du public ?
Il y a encore de la marge. Mais nous devrons essayer de plus étaler la journée, d’enrichir la programmation car, entre et h, ça ‘‘bouchonnait’’ et on travaillait moins bien : il y avait presque trop de monde !
A quels autres aménagements avez-vous déjà pensé pour la sixième édition ?
Nous allons encore plus privilégier la billetterie en ligne, ce qui nous permettra de fermer la billetterie physique plus tôt. Pour les enfants, nous allons peut-être mettre en place des bracelets et des verres en plastique pour boire du sirop de grenadine. Nous pensons également à améliorer la scène. Mais, la première problématique c’est la date : nous organisons habituellement le weekend du mai mais, l’année prochaine, il tombe un mardi… et nous nous voyons mal organiser pendant quatre jours.
Nous avons eu beaucoup plus d’étrangers que d’habitude, ainsi que des Lyonnais, des Bordelais, des Parisiens... ”
1. Cette cinquième édition a été avancée au week-end du 1er mai afin de ne pas se retrouver en ‘‘concurrence’’ avec l’élection présidentielle.