Sécurité renforcée à la tour Eiffel après une intrusion
L’organisation Greenpeace est parvenue à placer une affiche sur le monument. Une action qui révèle des vulnérabilités alors que la menace djihadiste reste élevée
Àl’avant-veille du second tour de l’élection présidentielle, douze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans la matinée après une intrusion de l’organisation Greenpeace sur la tour Eiffel en forme d’action anti-FN. Cela met au jour des vulnérabilités alors que la menace djihadiste reste élevée à Paris. Une échelle, quelques cordes, et plusieurs militants ont escaladé à l’aube le monument qui symbolise Paris aux yeux du monde. « Liberté, égalité, fraternité » : la devise de la République s’est affichée sur trente mètres sur dix, ainsi que la mention « #Resist » en lettres noires sur fond jaune, sous le premier étage et entre deux piliers.
Plus de « moyens humains »
Cette action dans le monument payant le plus visité au monde (six millions de visiteurs par an) « révèle d’évidence [...] des dysfonctionnements dans le dispositif de sécurité de la tour Eiffel », a reconnu la préfecture de police. Celle-ci s’est réunie à la mi-journée avec la mairie et la société qui exploite le monument afin d’en « tirer les enseignements ». Des mesures, la plupart à effet immédiat, ont été annoncées peu après, notamment le renforcement des patrouilles autour du périmètre et l’augmentation, de deux à cinq, des équipes de sécurité avec des chiens, au sol comme dans les étages du monument. Les « moyens humains » doivent être renforcés dans le centre de supervision de la tour et le dispositif périphérique de vidéoprotection, dont le suivi est assuré dans un commissariat à proximité, sera réévalué, ont précisé la préfecture de police et la mairie dans un communiqué commun. Ces mesures devraient permettre un renforcement « conséquent » de la sécurité, dans l’attente du dispositif « pérenne » qui sera mis en place l’an prochain sous la forme de « panneaux de verre, à la fois plus esthétiques et plus efficaces » que les barrières temporaires qui contrôlent actuellement l’accès au parvis. Les mesures de sécurité préalables, qui ont montré leurs limites hier, avaient jusque-là « produit leurs effets en limitant de 12 à 2 le nombre d’intrusions dans le site entre 2015 et 2016 », ont tenu à souligner la mairie et la préfecture de police.
AccorHotels : l’entrée de Sarkozy au CA validée par les actionnaires
Les actionnaires d’AccorHotels ont approuvé, hier, à une très large majorité l’entrée de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy au conseil d’administration du numéro un européen de l’hôtellerie, lors d’une assemblée générale à Paris. La résolution a été approuvée par plus de % des voix. L’ancien chef de l’État avait été nommé le février administrateur indépendant du groupe auquel il doit notamment apporter son « expertise internationale ».
Tati : Foir’Fouille et ses alliés veulent reprendre salariés
Les enseignes Foir’Fouille, Stockomani, Centrakor et Maxi Bazar ont formé une offre conjointe pour reprendre des magasins d’Agora Distribution, maison mère de Tati, et de ses salariés, a indiqué, hier un porte-parole du consortium, confirmant des informations du Monde. Agora Distribution, filiale du groupe Eram qui exploite les enseignes Tati, mais également Fabio Lucci, Gigastore et Degrif’Mania, a été placé en redressement judiciaire jeudi, dans l’optique d’une probable cession.
Plus d’un millier de véhicules considérés comme dangereux
Plus d’un millier d’automobilistes ont reçu une lettre du délégué interministériel à la Sécurité routière les informant que leur véhicule, acheté d’occasion pour la plupart en région parisienne, est dangereux, en raison d’une fraude à l’expertise. « voitures, motos, camionnettes, triporteurs et voiturettes, initialement “déclarés dangereux”, sont concernés », indique le quotidien Le Parisien ,qui a révélé cette affaire hier.