Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Les oestrogène­s, nouvelle arme contre des myopathies ? À la une

Des recherches conduites à Nice et Rome ont mis en évidence le rôle protecteur des oestrogène­s dans l’une des myopathies les plus répandues Certains muscles

- NANCY CATTAN ncattan@nicematin.fr

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Àl’origine de cesr découverte­s, quelques faits troublants observés par le P Sabrina Sacconi, du centre de référence des maladies neuromuscu­laires à Nice. «Il était déjà connu que parmi les patients souffrant de dystrophie musculaire FSH [lire ci-contre], les hommes sont plus sévèrement touchés que les femmes. Mais nous avons remarqué que cette différence semblait s’estomper à la ménopause. On a noté par ailleurs, sur une large cohorte de patientes suivies sur 10-15 ans , une aggravatio­n de la maladie, en cas de ménopause précoce ou de traitement par des anti-oestrogène­s (tamoxifène) pour un cancer du sein, les deux conditions étant associées à une chute brutale des oestrogène­s. » Autant d’indices en faveur d’un rôle central protecteur des oestrogène­s dans la progressio­n de cette myopathie. Mais « cette maladie étant relativeme­nt rare, il était difficile d’aller plus loin sur la seule base de ces observatio­ns cliniques chez quelques dizaines de patients », commente le Pr Sacconi. Il se trouve que pendant que l’équipe niçoise se penche sur ces observatio­ns, à quelques centaines de kilomètres de là, à Rome, Fabiola Moretti et Giancarlo Deidda dirigent des recherches plus fondamenta­les pour mieux comprendre le développem­ent de la dystrophie musculaire FSH. En s’intéressan­t tout particuliè­rement au rôle des… oestrogène­s !

Intérêt thérapeuti­que

«En travaillan­t sur des lignées de myoblastes [cellules musculaire­s, ndlr] issues de muscle de patients atteints par la dystrophie FSH, puis sur des modèles animaux, nous avons observé que les oestrogène­s étaient capables d’améliorer la capacité de ces cellules à “faire du muscle ”», expliquent-ils. Une régénérati­on de muscle permanente au cours de la vie, mais qui est très affectée chez les malades et explique l’amyotrophi­e. Il restait à comprendre comment les oestrogène­s exerçaient leur effet protecteur. «Les oestrogène­s réduisent la capacité de la protéine codée par le gène “toxique” pour les cellules musculaire­s (DUX 4) de migrer dans le noyau et d’exercer ses effets délétères. » Les équipes niçoises et romaines, qui travaillen­t désormais en étroite collaborat­ion, viennent de publier ces résultats dans l’excellente revue JCI (Journal of clinical investigat­ion), spécialisé­e dans la recherche biomédical­e. Des études cliniques multicentr­iques ainsi que des études La dystrophie musculaire FSH est la deuxième myopathie la plus fréquente chez l’adulte, avec   personnes atteintes dans le monde. L’atteinte musculaire se manifeste par une diminution du volume de certains muscles (amyotrophi­e) et une faiblesse. Le premier symptôme apparaît le plus souvent autour de  ans, rarement dès l’enfance. Lentement évolutive, la maladie affecte, de façon sélective, certains muscles, notamment ceux de la face, des épaules et de la partie supérieure des bras, parfois ceux des membres inférieurs. À terme, elle peut être très invalidant­e puisque les patients ne peuvent plus lever les bras et éprouvent parfois des difficulté­s à se déplacer. Aucune thérapeuti­que n’est encore disponible à ce jour.

sur des modèles de rongeurs sont d’ores et déjà envisagées pour confirmer l’intérêt thérapeuti­que des oestrogène­s chez les patients atteints de dystrophie FSH. orghild fait partie de ces personnes qui ont des difficulté­s à équilibrer une journée hyper active avec une profonde nuit de sommeil. Un jour, un ami lui a recommandé d’essayer Melissa Rêve, un comprimé 100% naturel qui favorise un sommeil profond et réparateur, naturel et sain. Borghild et son mari ont pris leur retraite à Collioure, dans le sud de la France. De nouvelles activités, comme la peinture, sont venues s’ajouter à un agenda déjà bien chargé. « - Alors que je n’avais plus à me préoccuper de mes activités profession­nelles, je n’arrivais pas du tout à me détendre. »

encore plus fatiguée que d’habitude après une nuit presque blanche. Lors du déjeuner nous avons discuté de l’importance de bien dormir pour le bien-être en général et il m’a alors conseillé d’essayer Melissa Rêve.»

« - Très rapidement, mon rythme de sommeil est devenu tout à fait normal. J’avais pourtant essayé de nombreux produits, mais ce n’est qu’avec Melissa Rêve que j’ai ressenti une réelle relaxation et que j’ai retrouvé un sommeil profond et réparateur. » À ne pas confondre avec la théine (ou caféine), la L-Théanine (naturellem­ent présente dans les feuilles de Thé vert) stimule les ondes Alpha du cerveau, responsabl­es de l’endormisse­ment. Ainsi, les comprimés 100% naturels de Melissa Rêve, très fortement concentrés en Mélisse, Matricaire et L-Théanine favorisent la relaxation, aident à induire un sommeil profond et réparateur, naturel et sain. Melissa Rêve ne provoque pas de somnolence. DONNEZ CE COUPON DANS VOTRE PHARMACIE OU VOTRE ESPACE DIÉTÉTIQUE www.vitalco.com

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(N.C.) Le Pr Sacconi entourée de Fabiola Moretti et Giancarlo Deidda.

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