AVEC LA JOUEUSE DE SAINT-RAPHAËL Dans la peau d’une Bleue!
Appelée dans une première liste de vingt joueuses en équipe de France, Amandine Giardino se confie sur ses ambitions. Elle revient aussi sur la « bonne saison » des Raphaëloises
Auteure d’une excellente saison avec SaintRaphaël, Amandine Giardino (22 ans) a – comme la saison dernière – été appelée pour participer au stage préparatoire de l’équipe de France, qui se déroule à Belfort début mai. La libero du SRVVB, qui figure dans une première liste de vingt joueuses, va tout faire afin de figurer parmi les douze qui seront choisies pour disputer plusieurs tournois internationaux cet été.
Quel bilan faites-vous de cette saison riche entre le championnat et la Ligue des Champions ? Il y a eu beaucoup de matchs. On a fait nos premiers pas en Ligue des champions, et c’est vrai qu’au niveau de la fatigue et des déplacements ce n’était pas facile à gérer. On a eu un début de saison compliqué, mais à partir de janvier, on a trouvé le bon rythme et on a commencé à bien jouer au volley. Cela s’est ressenti sur les résultats, nous avons gagné pas mal de matchs.
LE PROGRAMME DE L’ÉQUIPE DE FRANCE Du7au29mai: stages à Belfort et Pau, et matchs amicaux contre la Belgique et l’Espagne. Du 31 mai au 4 juin, au Portugal : tournoi de qualification aux mondiaux (avec le Portugal, l’Allemagne, la Finlande, la Slovénie et l’Estonie). Du 16 au 18 juin en Géorgie, puis du 23 au 25 juin à Nantes : Ligue européenne (avec la Géorgie, l’Ukraine et le Monténégro). Du 7 au 9 juillet au Cameroun : Ligue mondiale (avec le Cameroun, l’Algérie et le Venezuela). Du 14 au 16 juillet à Trinidad et Tobago : Ligue mondiale (avec Trinidad et Tobago, le Cameroun et l’Australie). Du 19 au 29 août : Universiades.
Quel sentiment règne après votre défaite en demi-finale face au Cannet?
C’est une bonne performance. Si on nous avait dit qu’on atteindrait les demi-finales en début de saison, on aurait signé de suite. Lors des play-offs, on a bien joué contre Béziers. Et contre Le Cannet, on a fait de bons matchs, même si on est un peu frustré… Mais si on prend un peu de recul, c’est tout de même une belle performance. L’année dernière, on a gagné alors que l’on n’était pas attendu. Et là, on est quand même en demi-finale. Ça prouve que Saint-Raphaël devient un club important. Ce n’est pas juste un coup de chance.
Sur un plan personnel, vous confirmez avec une nouvelle sélection avec les Bleues…
J’avais déjà été appelée l’été dernier. Je n’avais fait que le début, deux-trois semaines. Je suis trop contente ! Après, c’est vrai que c’est un peu dur parce que l’on enchaîne de suite, mais on reste dans le bain ainsi.
Un nouveau sélectionneur est arrivé (Félix André, l’entraîneur de Venelles). Avez-vous eu l’occasion d’échanger?
Je le connais bien. Il a comme projet d’intégrer pas mal de jeunes pour construire une équipe de France sur cinq-six ans. Il veut faire un mélange avec quelques anciennes joueuses et beaucoup de jeunes pour que l’équipe commence à jouer ensemble, et qu’il y ait des résultats dans quelques années.
Vous allez disputer plusieurs tournois (voir cicontre), quels sont les objectifs?
Concernant le tournoi de qualification aux championnats du monde, nous n’y allons pas pour perdre… Mais ce n’est pas l’objectif principal. On a plusieurs tournois prévus, pour jouer beaucoup de matchs, afin de s’habituer au niveau international. Si on peut faire quelque chose, tant mieux !
Il y a aussi la Ligue européenne et la Ligue mondiale au menu…
La ligue européenne, c’est un cran en dessous, donc ce sera pour faire des résultats. La ligue mondiale, il y a le groupe A avec les grosses nations, et on sera dans le groupe B ou C car c’est la première année où l’on participe à cette compétition. On va jouer contre des équipes qui n’ont pas du tout le même volley que nous. On va essayer de faire des résultats et franchir les étapes pour, peutêtre, aller dans le groupe le plus fort.
On va essayer des faire des résultats et franchir les étapes... ”
Que pouvez-vous nous dire sur les joueuses sélectionnées ?
À mon poste, il y a Alexandra Rochelle (Béziers, ans) qui est en équipe de France depuis plusieurs années. Il y a Christina Bauer aussi, qui joue à l’étranger (Bolzano, Italie) et qui peut beaucoup apporter. Il y a beaucoup de jeunes de ma génération qui ont du potentiel, entre et ans, et il faut voir ce que cela donne à l’échelle du très haut niveau.