Fayence : trésors de printemps au Salon des antiquaires
Depuis 1986, le rendez-vous est devenu une institution varoise, dans le cadre enchanteur du Grand jardin. Rencontre avec un maître des lieux toujours aussi passionné, Michel Allongue
Michel Allongue est le propriétaire du Grand jardin, ce lieu bucolique et enchanteur qui sert de cadre au Salon des antiquaires. Presque une institution aujourd’hui à Fayence, avec une édition printanière de retour depuis hier et jusqu’au 16 mai. Rencontre avec le maître des lieux.
Depuis quand organisez-vous ce salon ?
J’ai commencé à faire des déballages sur la place de l’Église. Puis, je suis allé sur Seillans, Saint-Tropez, Nice, mais je cherchais un lieu fixe et je l’ai trouvé ici. La première édition s’est déroulée en . Au départ, il avait lieu aux quatre saisons et puis, vu que je prends de l’âge, j’ai réduit un peu. Maintenant, je l’organise à Noël, en mai et en août.
Est-ce qu’il a beaucoup évolué avec le temps ?
On faisait de la brocante assez spécialisée en antiquités au début. Se sont ajoutés le design et l’art moderne au fil des années, car les gens s’intéressent à une panoplie d’arts très diverse et il faut suivre les goûts du jour. Sur le site, il y a stands disponibles, sur près de m, mais certains exposants prennent deux emplacements, d’autres ont besoin de beaucoup de surface. Ce sont tous des professionnels, qui viennent essentiellement de la région Paca. Mais parfois aussi de plus loin.
Est-ce que vous avez un certain renouvellement parmi ces exposants ?
Oui, mais j’ai quand même beaucoup d’habitués, des fidèles qui viennent certains depuis plus de ans et qui tiennent à leurs emplacements.
On peut chiner au Grand jardin, mais aussi manger ?
Oui, c’est ma fille Élise qui tient le restaurant. Son mari Nicolas a travaillé comme chef pâtissier au Georges V et à Terre Blanche. Ils ont ensuite ouvert une école de cuisine à Seillans, La Magnanerie. Ils assurent un service de midi à h, avec une formule et des menus. Ensuite, on a une mini-carte, avec des plateaux apéritifs, des planches de charcuterie (de chez Autran à Callian), des cafés, des thés... et bien sûr, beaucoup de pâtisseries !