Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le patron du PS appelle à un « parlement de gauche »

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Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé, hier, qu’après la nomination du député-maire du Havre Édouard Philippe, issu des rangs de la droite, au poste de Premier ministre, le Parlement avait « besoin de [la] gauche ». « Maintenant c’est clair: avec un Premier ministre de droite, le Parlement a besoin de gauche », a tweeté M. Cambadélis.

François Bayrou se dit « très heureux » de ce choix

François Bayrou s’est dit « très heureux » sur Twitter de la nomination d’Édouard Philippe à Matignon, « en raison de ses qualités humaines et de la recomposit­ion qui est ainsi promise à la France » ,afait valoir lundi le président du MoDem qui s’était brouillé vendredi  mai avec l’équipe d’En Marche ! sur le nombre d’investitur­es réservées aux candidats du MoDem aux législativ­es sur les listes La République en marche (LRM).

Accoyer : « Une décision individuel­le pas un « accord politique »

Le secrétaire général des Républicai­ns, Bernard Accoyer, a «prisacte» , hier, de la nomination d’Édouard Philippe (LR) à Matignon, y voyant « une décision individuel­le » et non pas « un accord politique ». Interrogé par la presse sur une éventuelle exclusion de LR du nouveau Premier ministre, M. Accoyer a répondu : « Non, il n’en est pas question. Nous prenons acte de cette décision individuel­le. » « Il se met de lui-même en dehors de notre famille politique Les Républicai­ns », a-t-il toutefois tweeté peu après.

David Rachline (FN), sénateur-maire de Fréjus

« Edouard Philippe, tête d’affiche LR, nommé Premier ministre de Macron, héritier de François Hollande. Les sortants restent aux manettes ! » (via Twitter).

La France insoumise : « L’opération recyclage se poursuit »

Candidat dans la première circonscri­ption du Var, le Toulonnais Luc Léandri estime au nom de La France insoumise, que «la nomination d’Edouard Philippe a l’avantage de clarifier la situation politique. Que vous votiez LREM (La République en marche, Ndlr), LR ou PS, c’est donner une majorité parlementa­ire au Président Macron ! Pendant la campagne, c’était «ni droite, ni gauche» ; une fois élu, c’est recyclage ou préservati­on des hommes et femmes du système du PS, d’ex-EELV et de LR !»

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