CE QU’IL FAUT SAVOIR
Le cas d’Émilie Guérel pose la question de la réglementation en matière de campagne électorale. Un salarié peut s’absenter, sous condition, pour participer à une campagne électorale. La durée des absences varie en fonction de l’élection à laquelle le salarié est candidat. Elle est de jours pour les élections législatives. Chaque absence doit être annoncée à l’avance à l’employeur, pour une durée d’au moins une demijournée. Le salarié doit avertir son employeur, heures au moins avant le début de chaque absence, par écrit ou par oral. L’employeur ne peut pas refuser la demande d’absence du salarié, sauf si le délai de heures n’est pas respecté. Le salarié peut bénéficier à sa convenance de ces journées de congé, à condition que chaque absence soit au moins d’une demi-journée entière. Enfin, si le salarié le demande, la durée de ses absences est décomptée des congés payés, dans la limite des droits acquis à ce titre, à la date du premier tour de scrutin. Lorsqu’elles ne sont pas décomptées des congés payés, les absences ne sont pas rémunérées. Dans ce cas, elles peuvent donner lieu à récupération, en accord avec l’employeur. La durée des absences est assimilée à une période de travail effectif pour le calcul des droits à congés payés et des droits liés à l’ancienneté.