MAUVAIS GARÇONS ils ont dépoussiéré la Croisette !
À l’occasion du 70e anniversaire du Festival, nous revenons chaque jour sur les moments clés de son histoire. Aujourd’hui, nous vous présentons les bad boys les plus emblématiques.
JACK NICHOLSON ET PETER FONDA
Comme le dit si bien le thème musical du film interprété par Steppenwolf : Born to Be Wild ! – Né pour être sauvage. Les deux motards les plus célèbres d’Hollywood, Jack Nicholson et Peter Fonda sont venus faire le show à l’occasion de la présentation de Easy Rider réalisé par Dennis Hopper en 1969. Un an après mai1968 et les déboires de la 21e édition, le Festival renaît.
ARNOLD, BRUCE, HARRISON, MEL ET SYLVESTER
En 2014, les gros biceps de la franchise Expendables secouent la Croisette. Le casting du film composé des stars d’actions les plus célèbres d’Hollywood – Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone, Bruce Willis, Mel
Gibson et Harrison Ford pour ne citer qu’eux – est en mission promo pour la sortie du troisième opus. Une montée des marches des plus musclée.
QUENTIN TARANTINO
Pulp Fiction est à l’image de ses personnages… et de son casting. Survolté, le “rat pack” façon Quentin Tarantino n’est pas venu pour faire de la figuration. Ils sont bien décidés à défendre leur film quoi qu’il arrive face à des journalistes qui le juge beaucoup trop violent. Avec en point d’orgue ce fameux doigt d’honneur du réalisateur adressé aux huées des spectateurs lors de la remise de la Palme d’or.
JOHNNY DEPP
À l’occasion de la présentation en 1998 deLas Vegas Parano, le brûlot hippie signé Hunter S.Thompon, Johnny Depp et Kate Moss posent leurs valises à l’Hôtel du Cap. Quelques jours après leur arrivée, le couple le plus emblématique des années quatre-vingt-dix décide de se lâcher le temps d’un soir. Résultat, une suite présidentielle littéralement saccagée, 10 000 dollars de dégâts à rembourser et un des plus beaux hôtels du monde qui décide de les bannir à vie. Ça valait le coup ?
MATHIEU KASSOVITZ
En 1995, c’est deux mondes, presque opposés l’un à l’autre qui vont se retrouver. La Haine, le film coup-depoing de Mathieu Kassovitz, voit son casting débarqué sur le tapis rouge pour une montée des marches des plus savoureuse. Habitués aux acteurs tirés à quatre épingles posant langoureusement devant les caméras des journalistes, les Cannois ont pu découvrir des jeunes hommes sans aucuns faux-semblants, laissant exploser leur joie de se retrouver dans ce temple du septième art. Une vraie bouffée d’air frais.