Le Peuple Pied-Noir se met en ordre de marche…
Pas de jeu de mots avec quelque soutien accordé au programme et au projet du Président Macron, mais bien davantage un essaimage sur le territoire qui commence à prendre forme. Le délégué national du Peuple Pied-Noir, Me Pierre Courbis, était de passage dernièrement dans le Var pour officialiser la création de la délégation de Toulon de ce mouvement. Elle est ainsi confiée à Gérard Bernard. « Né en , fruit d’un brassage culturel, le Peuple Pied-Noir a des droits et entend les faire valoir », expliquait à cette occasion Christian Schembré, porte-parole du mouvement. Des droits actés par l’ONU, auprès duquel le Peuple Pied-Noir entend revendiquer une représentation, en sa qualité de« peuple non reconnu », comme l’est, à titre d’exemple, le peuple tibétain. « Le Peuple Pied-Noir représente cinq millions de personnes réparties dans le monde et plus particulièrement autour du bassin méditerranéen », poursuit Christian Schembré. Pour avancer un tel nombre, le porte-parole du mouvement s’appuie sur les descendants de celles et ceux nés en Afrique du Nord. « C’est là la définition d’un peuple », ajoute Christian Schembré. « On a été affublé du terme de rapatrié alors que la notion de peuple est éternelle, et que du coup, cela interpelle davantage les jeunes générations », précise encore le porte-parole. Toulon compte quelque Pieds-Noirs. Trente délégations ont d’ores et déjà vu le jour sur le territoire, en particulier autour du bassin méditerranéen bien sûr, mais aussi à l’international. Et ce n’est qu’un début...