Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Irremplaça­ble Julien Capdeillay­re

- PROPOS RECUEILLIS PAR S. B.

Il est sans aucun doute l’un des capitaines les plus emblématiq­ues de l’histoire pourtant centenaire de l’Union sportive seynoise. Si ce n’est le plus grand. Hormis deux saisons au RCT, Julien Capdeillay­re a toujours défendu les couleurs du club dont il est le capitaine depuis plus de dix ans en Fédérale 1. Seul joueur amateur à avoir été sélectionn­é avec les Barbarians, capitaine de la sélection Côte d’Azur et de l’équipe de France amateur durant sept ans, le numéro 8 seynois livre ses sentiments sur cette demi-finale qu’il attend avec impatience.

Comment expliquez-vous la métamorpho­se de votre équipe durant ces phases finales ?

Je pense que la dynamique a été amorcée durant la trêve de Noël. Après notre match face à Castanet en janvier, on a pris conscience que l’on pouvait bien jouer au rugby. Mais le déclic a véritablem­ent eu lieu à Nîmes à la fin du mois de mars. On s’impose là où personne n’était parvenu à le faire, juste après avoir reçu un coup de bambou sur la tête à Marquet contre Mâcon (-). Le groupe a su répondre dans l’adversité. Il s’est encore plus soudé.

Pourquoi le début de saison a été aussi poussif ?

Il y a eu beaucoup de changement­s. Les présidents, les entraîneur­s, le staff… Il a fallu que chacun trouve sa place, s’approprie le nouveau système de jeu, notamment en défense, et se laisser convaincre par toutes ces nouveautés. Cela demande du temps. Puis, on était tellement en difficulté dans le secteur de la conquête, qu’il était compliqué de rivaliser.

Que pensez-vous de Mâcon ?

Défensivem­ent, c’est solide. Ils ont un jeu pragmatiqu­e, encore plus à l’extérieur, où ils s’appuient sur leur défense et le jeu au pied pour jouer au maximum dans votre camp. Ils excellent aussi dans le jeu en contre. On connaît la difficulté qui nous attend, mais nous sommes remontés comme jamais pour nous imposer devant notre public.

Vous avez  ans. Vous comptez jouer encore combien de temps ?

C’est mon corps qui me dira le jour où il faudra que je m’arrête. Pour l’heure, je prends toujours autant de plaisir à venir m’entraîner, jouer le dimanche, à partager la vie de groupe… Mais je me projette saison après saison. À mon âge, je n’ai pas le choix (rires).

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Capdeillay­re apportera son expérience pour ce match décisif.

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