Six-Fours : Stéphane Durel a visé juste
Grâce à l’accession de l’équipe fanion en DHR et l’arrivée de nouveaux partenaires, le président six-fournais a marqué au fer rouge sa première saison au SixFours-Le Brusc (SFB). L’homme n’aime pas être mis en avant et déteste les conflits. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir de l’ambition et dire le fond de sa pensée lorsque c’est nécessaire. C’est tout l’art maîtrisé par Stéphane Durel qui a pleinement réussi sa première saison en tant que président de Six-Fours-Le Brusc. Dimanche, grâce au match nul (2-2) face à La Londe, l’équipe senior est remontée en Division d’Honneur Régionale. Une réelle satisfaction pour l’homme fort du football six-fournais.
On vous imagine soulagé au terme d’une saison que vous avez dominé pratiquement de bout en bout ?
On a eu un peu de mal à trouver le bon équilibre en début de saison. Nous marquions beaucoup de buts, mais on en encaissait trop. Avec % de renouvellement de l’effectif, c’était logique. Il fallait que les entraîneurs (Régis Fontani et Fabrice Rallo) trouvent la bonne formule. Je tiens d’ailleurs à les féliciter car ils sont pour beaucoup dans notre réussite. Leur complémentarité a été bénéfique sur l’ensemble du groupe animé d’un super-état d’esprit tout au long de la saison.
De quoi êtes-vous le plus fier dans ce parcours ?
Les joueurs n’ont jamais triché. Aussi bien les recrues que les “anciens”. Ensuite, il y a une réelle satisfaction d’avoir vu émerger beaucoup de jeunes joueurs issus du club. Nos U jouent d’ailleurs l’accession ce week-end. De plus, il n’y a eu aucun débordement ou conflits au sein de toutes les équipes de jeunes. Je rappelle que le projet que je porte sur cinq ans, est d’alimenter au maximum l’équipe première avec des joueurs formés au SFB, avec l’état d’esprit qui convient. Cela reste un processus qui prend du temps et qui demande d’être accompagné par des joueurs aguerris à leur côté.
Vous allez donc recruter
cetété?
On est obligé. D’autant que j’espère jouer le haut du tableau et même l’accession si l’opportunité de présente ! Ce n’est pas de l’arrogance que de le dire. Mais avec quatre ou cinq recrues bien ciblées tout en gardant notre effectif actuel, on a le droit de se montrer ambitieux.
Comment se portent les finances ?
Elles vont bien. Grâce à mon réseau j’ai pu amener une douzaine de nouveaux partenaires du privé qui nous aide financièrement. La municipalité est toujours derrière nous. On a un joli club que j’aimerais encore aidé à grandir. Cela passe par l’aide à la formation, mais aussi par une belle vitrine, via l’équipe fanion qui reste quoi qu’on dise, la locomotive d’une association sportive.