Tamaris : le parking-relais avance et La Poste recule

C’est Denise Reverdito, adjointe déléguée aux transports, qui l’a annoncé : le parking-relais du débarcadère de Tamaris, avec ses 115 places au pied de l’ancien grand hôtel, devrait ouvrir ses portes dès la mi-juillet. Mais, bien que sur les rails, et même à deux doigts d’entrer en gare, ce projet estampillé TPM, qui prévoit la gratuité pour les usagers du réseau Mistral, continue d’être critiqué. Si Florence Cyrulnik a défendu ce qui deviendra « un espace vert avec quelques voitures, et non l’inverse», Sandie Marchesini (LR) a, elle, émis des doutes sur son « utilité réelle », en prenant l’exemple des 300 places de stationnement inaugurées en 2013 du côté de la Beaucaire : « A l’entrée d’Ollioules, on a une installation similaire qui a coûté 6 millions d’euros et qui est vide… » Et l’élue d’opposition de questionner les habitudes des automobilistes, pas toujours rompus au « transfert modal ». Fréquence des bateaux-bus, absence de cabotage entre La Seyne et Les Sablettes, projet d’un embarcadère à Bois-Sacré, trottoir de la corniche squatté par les voitures, parking des Esplageolles en friche, lignes de bus à Sanary, tramway enterré dans l’agglo… le débat, parti bien loin de Tamaris, a finalement atterri à nouveau sur la corniche. « Le plus inquiétant dans le secteur, c’est la perspective de la disparition de La Poste, qui veut fermer pour des raisons de rentabilité », a ainsi annoncé le maire, vite rejoint par les élus sur la question. Lesquels, entre proposition de pétition pour le maintien du site ou pour la mise en place d’une maison des services publics, n’ont pas encore arrêté leur plan de bataille.