Mongin, tchao l’artiste !
La fin de saison a vraiment un goût particulier pour La Crau. Le rêve de montée s’est envolé ces dernières journées, et surtout un de ses joueurs majeurs prend sa retraite : Sébastien Mongin, le demi-centre. Et c’est réfléchi. « D’abord, j’ai ans. Ensuite, physiquement, je suis un peu usé. Enfin, je vais suivre une formation en thérapie manuelle (il est kiné, Ndlr), et je vais aussi consacrer plus de temps à ma famille, d’autant que ma femme, qui jouait aussi, arrête également », précise-t-il. Est-ce pour autant l’heure des regrets pour le ‘‘blond’’, formé à Hyères de à ans, qui a ensuite fait l’essentiel de sa carrière en D, à Tremblay ? « Si je dois en avoir un, c’est la défaite en finale de la coupe d’Europe EHF, avec Tremblay contre Gummersbach à la Kologna Arena, où l’on menait de huit buts à un quart d’heure de la fin. Sinon aucun. »
Formé à Hyères
Même pas pour l’équipe de France, dont Sébastien a porté quatorze fois la tunique. « J’ai côtoyé les Kervadec, Anquetil, Bertrand Gille, Karabatic, Omeyer, Narcisse, Guigou, Fernandez... C’était génial, je réalisais mon rêve de gamin. Ensuite, j’étais souvent le quinzième sur la liste de quatorze. Onesta me disait que dans n’importe quelle autre nation, j’aurais été titulaire, mais qu’en équipe de France... » C’est donc à La Crau qu’il a terminé son parcours, qu’il a bouclé la boucle. « J’y ai passé deux superbes années, dans un club avec l’esprit de clocher, entouré de supers mecs. J’en suis très fier. » Et nul doute que ces supers mecs vont le regretter...