Le gendre de Trump voulait établir un « canal secret » avec la Russie
Ason retour à Washington, hier, de son premier déplacement à l’étranger, Donald Trump devait faire face à de nouvelles révélations dans l’affaire des liens avec la Russie, qui touchent désormais l’un de ses plus proches conseillers, son gendre Jared Kushner. Plusieurs médias américains rapportent, en effet, que Jared Kushner a voulu établir un « canal secret » de communication avec le Kremlin, pendant la période de transition avant l’entrée en fonctions du président élu, cherchant à contourner les voies de communication traditionnelles entre les deux pays. Selon le Washington Post, Jared Kushner a fait cette proposition au cours d’une rencontre avec l’ambassadeur russe à Washington, Sergueï Kisliak, le 1er ou le 2 décembre à la Trump Tower de New York.
« Communications secrètes »
Jared Kushner est allé jusqu’à suggérer d’utiliser des bâtiments diplomatiques russes afin de « protéger ces discussions préinvestiture de toute surveillance » par le gouvernement américain, selon le quotidien qui assure que le compte rendu de ces conversations à Moscou par son ambassadeur a été intercepté par Le regard de Roselyne Bachelot sur l’actualité les services de renseignement américains. Le New York Times ajoute que l’objet de ces « communications secrètes » était de discuter en toute discrétion d’une coopération accrue avec la Russie sur le conflit syrien. « Nous avons des canaux informels de communication avec de nombreux pays. Cela nous permet de communiquer de manière discrète » ,a défendu, hier, le général H.R. McMaster, le patron du Conseil de sécurité nationale (NSC)
Leurs propositions mériteront d’être examinées sans démagogie ni populisme, tant elles paraissent inspirées plus souvent par le règlement de compte que par la démarche de transparence. La seule disposition incontestable serait l’obligation de fournir des justificatifs pour l’utilisation des fonds destinés aux frais de mandat mais cela ne relève pas d’une loi mais du seul règlement de l’Assemblée. L’opinion publique applaudit à l’exigence d’un casier judiciaire vierge, mais au nom de quel principe une loi va-t-elle priver systématiquement d’un droit civique fondamental, l’éligibilité, l’auteur d’un délit routier ou le grand criminel ? C’est au juge de prononcer au cas par cas la peine d’inéligibilité et d’en fixer la durée. Interdire d’exercer plus de trois mandats de député au nom du renouvellement ? C’est aux électeurs d’en décider et ils usent largement de cette possibilité puisque la durée moyenne d’une carrière parlementaire est de neuf ans. Il y a certes quelques vieux briscards à l’Assemblée mais leur expérience du débat en fait des figures de l’hémicycle et ne contrevient aucunement à la morale. Je note au passage que notre monsieur Propre, René Dosière, a été élu pour la première fois il y a vingt ans et qu’il s’est bien gardé de s’appliquer à lui-même ses intéressantes préconisations ! Quant à l’interdiction des emplois familiaux – qui paraît faire l’unanimité – elle constitue une discrimination à l’embauche qui, à l’instar d’autres mesures du projet de loi, pourrait se révéler franchement anticonstitutionnelle. Beaucoup soulignent déjà – au temps où près de % américain, au cours d’une conférence de presse téléphonique en marge du sommet G7 en Italie. « Cela ne m’inquiète pas », a-t-il ajouté.
Semaine à haut risque
Cependant les choses pourraient encore se compliquer pour l’exécutif américain avec le témoignage très attendu, la semaine prochaine, de l’ancien directeur du FBI limogé par Donald Trump, James Comey, devant le Congrès. James Comey a conservé des notes dans lesquelles il a consigné, selon la presse, une conversation avec le président américain lui demandant de « laisser tomber » l’enquête visant Michael Flynn. Aucune date ni confirmation n’a toutefois été donnée pour ce témoignage. Outre l’enquête du FBI, deux autres enquêtes parlementaires sont en cours par les commissions du Renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants. Selon le New York Times, la commission du Renseignement du Sénat a demandé à l’équipe politique de M. Trump de « rassembler et fournir tous les documents, courriels et enregistrements téléphoniques liés à la Russie depuis le lancement de sa campagne en juin 2015 ».
des enfants naissent hors mariage – l’incongruité de pouvoir embaucher impunément son conjoint non marié et l’injustice qui imposerait à son employeur de le licencier s’il lui proposait de l’épouser. Il est vrai que le choix d’un collaborateur par un particulier relève presque toujours d’affinités électives, familiales, amicales ou militantes et que la seule chose qui importe finalement est que sa qualification soit vérifiable et que l’emploi ne soit pas fictif. J’arrête là cette énumération mais je crains que la morale – qui relève avant tout d’une démarche individuelle – n‘avance guère avec de telles palinodies. François Bayrou aurait conditionné son ralliement à Emmanuel Macron à l’édiction de cette loi de moralisation. Toute cette agitation relèverait donc plutôt d’une pure opération de communication politicienne, tant il est plus aisé de taper sur les élus que d’arrêter les terroristes.
G à Taormina. Avec Trump, aucune bonne surprise n’est à attendre.