DIVISION FÉMININE (MATCH DE CLASSEMENT, NANTES - TOULON/SAINT-CYR) À l’arrière du grand huit
Toulon/Saint-Cyr n’a pas su conserver son avance du match aller face à Nantes. Les ReBelles se sont inclinées 30-27 et terminent la saison à une anonyme huitième place
Si la salle, plutôt bien remplie, craignait le duel sans intérêt, les actrices de ce film sans suspense ne ménageaient pas leurs efforts. Nantaises comme Toulonnaises ont parfaitement joué le jeu de cette fin de play-offs alors qu’aucun titre ou place européenne n’était en jeu.
Catani donne le la
Avec une Catani donnant le ton, les visiteuses poussaient le NLA dans ses retranchements en début de rencontre (3-5, 5e puis 10-11, 20e). À chaque fois que Toulon/Saint-Cyr appuyait défensivement, les protégées de Basny redonnaient un coup d’accélérateur, notamment par une Soulard impeccable. Pourtant les ReBelles tenaient bon (1715, 30e) Le retour des vestiaires n’allait en revanche pas tourner à l’avantage de Varoises, bien trop approximatives devant Pierson. Poteaux en pagaille, tirs NANTES - TOULON/SAINTCYR : - Au Bouguenais, Les Bélians, Nantes bat Toulon/Saint-Cyr 30-27 (16-14). Arbitres : MM. R. et K. Gasmi. NANTES. Gardiennes : Pierson (12 arrêts en 54’), Lo (3 arrêts en 6’). Buteuses : Klein (0/2), Holta (5/7), Lignière (0/1), Mandret (2/4), Schop (1/1), Chesneau (3/4), Stoiljkovic (4/7), Soulard (6/9), Clavel (1/2), Escribano (1/1), Coatanea (3/3), Ekoh (4/7). Exclusions temporaires : Stoiljkovic (4e), Schop (25e), Soulard (42e). TOULON/SAINT-CYR. Gardiennes : Bettacchini (6 arrêts en 30’), Serdarevic (7 arrêts en 30’). Buteuses : Rittore (2/2), Kramer (6/10), Gaudefroy (0/1), Tandjan (2/2), L. Puleri (1/2), David (1/4), Vetkova (4/5), Catani (2/8), Abdourahim (5/10), Khavronina (4/7). Exclusions temporaires : Vetkova (55e).
trop légers... Le TSCV ne parvenait pas à relancer une machine pourtant plutôt bien rodée en première période.. « On n’a pas l’effectif suffisant pour pouvoir faire tourner et les filles étaient un peu usées pour tenir les soixante minutes, confiait Thierry Vincent, conscient qu’elles assuraient néanmoins le suspense avec les moyens à disposition. On a pu au moins donner du temps de jeu aux jeunes joueuses et l’objectif restait, dans ces conditions, de prendre du plaisir, de dépenser de l’énergie. » Ce qu’elles ont, finalement, plutôt très bien fait (19-18, 38e), même si l’ultime quart d’heure a été plus fébrile, les Roses prenant le large (23-20, 45e). Au final, le score, comme à l’aller, atteignait la barre des 30 unités pour les Ligériennes, ce qui leur permettait de finir en septième position dans ce round final. Les Messines ont décroché leur 21e titre de championnes de France en dominant Brest hier soir lors du match retour (25-23, 46-43 sur l’ensemble des deux rencontres).