Var-Matin (La Seyne / Sanary)

«Ce n’était pas notre jour…»

Richard Cockerill, le manager du RCT en partance pour Edimbourg, se voulait fataliste hier soir. Il a tenu à féliciter Clermont et s’est dit fier de ses garçons

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Avez-vous des regrets ?

Non. Aucun regret. Le match a été serré. On termine à six points en frappant deux fois sur les poteaux. Le match a duré  minutes, et on ne termine pas loin du tout. On savait qu’ils allaient commencer vite. On savait aussi qu’on allait revenir. Ce n’était pas notre jour. Ça se joue sur des détails, et on peut regretter d’avoir donné trois points juste avant la mitemps.

Avez-vous cru que le final serait le même que face à La Rochelle ?

Je l’ai espéré. Mais ce soir, je veux surtout dire combien je suis fier de mon équipe. On aurait pu gagner. On a fait une grande seconde mi-temps. L’une ou l’autre des équipes pouvait prendre l’avantage. On dit souvent qu’on a ce qu’on mérite. Peut-être que les Clermontoi­s méritaient de gagner.

L’ombre d’Halfpenny a-t-elle plané sur cette rencontre ?

Non. Vous savez un buteur est là pour faire gagner. Il ne fait jamais perdre.

Que vous restera-t-il de votre passage au RCT ?

J’ai trouvé un grand club. Les joueurs sont des bons mecs. Et le public est fantastiqu­e. Au cours de ces huit dernières semaines, les joueurs ont tout donné. Et ça, c’est le plus important.

Cette saison reste-t-elle globalemen­t positive ?

On a parlé de saison cauchemard­esque pour Toulon. Mais n’oublions pas que nous faisons un quart de finale de coupe d’Europe, et que nous accédons à la finale du Top . Je suis fier du RCT. J’aime la France. Si un jour j’ai une opportunit­é de revenir, on verra…

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