Les espoirs déçus du Sporting Toulon
Le promu était ambitieux en préambule mais cafouille son entame avec deux défaites à BonRencontre (contre le Stade Montois et Fréjus/St-Raphaël), deux victoires et un nul. Le départ surprise de Bencharif fait mal car Henaini peine à retrouver son meilleur niveau en attaque. Toutefois, sur les ailes d’un infernal David Gomis (lire cicontre), les Azur et Or s’envolent progressivement grâce à une série de trois succès et deux nuls.
Martigues douche Bon-Rencontre
La troupe de Veilex frôle même le carton plein face à trois réserves professionnelles (OM, OGC Nice et AS Monaco). Sur le moment, l’égalisation concédée à la Turbie à la dernière minute (1-1) ne fait pas si mal que ça. Pourtant, c’est la cassure… Car le week-end suivant, Martigues, alors lanterne rouge, s’impose à Bon-Rencontre (2-1) en profitant d’une erreur de Viviani. Comme Rodez ne faiblit pas, l’écart en tête ne fait que s’accentuer. Le Sporting se met la pression et perd les pédales en multipliant les expulsions. Le mois de décembre est catastrophique, avec en point d’orgue un nul concédé à Hyères dans les cinq dernières minutes (2-2) ! L’imbroglio concernant le transfert éphémère de Gigliotti n’arrange rien. En 2017, les Toulonnais n’arrivent pas à enchaîner. Le derby sur la pelouse de Fréjus/St-Raphaël coûte cher avec une égalisation étoiliste longtemps contestée (1-1). Peu après, les coéquipiers de Fall sombrent à domicile contre l’OGC Nice (5-4) au terme d’un scénario ubuesque.
Veilex, Alfano, Prunier...
C’est fini. Veilex lâche l’affaire et Alfano assure l’intérim jusqu’à la fin de saison. Retour aux fondamentaux avec un état d’esprit retrouvé. Ainsi le Sporting met fin à l’invincibilité hyéroise (1-0) et termine 4e d’un championnat toujours difficile. Place à une nouvelle ère désormais, celle de William Prunier. L’accession en National sera obligatoire la saison prochaine pour conserver la signification du slogan : « la marche en avant ».