PHA (LE BILAN DE LA SAISON) Six-Fours/Le Brusc, comme prévu
Stéphane Durel, président de Six-Fours/Le-Brusc
Le favori six-fournais a tenu son rang mais non sans mal. La faute à un surprenant Gardia Club parti de zéro et à Ramatuelle auteur d’une belle seconde partie de saison pour un podium finalement assez étonnant. Le sacre était attendu, prévisible mais encore fallait-il y arriver. C’est la performance qu’a réussi le coach Régis Fontani en reconstruisant à partir de cendres. D’abord euphoriques en attaque, les Rouge et Jaune perdent néanmoins quelques points en route et le coach, fidèle à sa légende, recadre les choses pour être points. Plus calme et mature, Bergia a surtout progressé dans le domaine aérien, car sur sa ligne et dans les sorties au sol, l’intéressé a toujours été un monstre. plus solide. Les apports de Turzo et Tambon, deux éléments expérimentés, font la différence. Le retour dans les buts de Bonifacino aussi. Avec un Lledo retrouvé et la polyvalence des frères Rancurel, Six-Fours/Le Brusc s’envole progressivement. Seul bémol, le départ du buteur Kenny Michel au mercato (Côte-Bleue). Du coup, Kamel Chaaouane est appelé à la rescousse et l’intéressé répond présent en claquant des buts décisifs. Malgré quelques couacs au Sporting club de Toulon (31) ou au Gardia Club (2-1), le leader poursuit sa route et profite d’une fin de saison plus difficile de ses poursuivants pour finir champion. Un beau champion.
Podium surprenant
Surtout que le Gardia Club d’un fantastique Ali Saïd lui a longtemps tenu tête. Le coach Mounir El Hasnouni a réalisé un boulot titanesque pour redresser une équipe traumatisée par une relégation de DHR. Des jeunes, des revanchards, des joueurs sous côtés et d’autres en manque de confiance composent le groupe. Et à force de rigueur et d’exigence, un collectif émerge et s’envole Nouveau président et nouveaux objectifs en vue. Pour sa première saison à la tête de Six-Fours, Stéphane Durel a réussi son pari.
Pourquoi avoir décidé de devenir président du club ?
Durant mon enfance, j’ai toujours joué à Six-Fours et mon meilleur ami était entraîneur de l’équipe première l’année dernière (Boris Bastiera). Donc c’est par copinage et pour l’ambiance que j’ai choisi de venir ici.
À votre arrivée, le club était plutôt sur la pente descendante. Qu’en attendiez-vous ?
J’espérais assainir les comptes parce qu’on avait des problèmes financiers et repartir de l’avant sportivement, pour essayer de remonter une équipe ambitieuse et accéder à la DH.
Comment jugez-vous la saison ?
C’est une superbe saison parce qu’on est reparti de zéro. On a changé d’entraîneur, des nouveaux joueurs se sont greffés et se sentent sixfournais maintenant, c’est super. On a intégré à chaque match trois ou quatre U, ça fait que la mayonnaise a bien pris, avec les deux entraîneurs, le staff, les joueurs. Et on a l’ambition la saison prochaine de monter. Comme en ce moment l’Ouest-varois et ses clubs sont sur le déclin, on a notre épingle à tirer du jeu.
Sur le plan sportif, quelques entraîneurs ont été recrutés. En est-il en est de même pour des joueurs ? On parle notamment de Rémy Cilia...
Pour l’instant, il n’y a rien d’officiel. Je ne peux pas en parler, mais on est sur de grosses recrues. J’espère aussi m’entourer d’un collaborateur, mais rien d’officiel pour le moment.
Vos objectifs ?
Pour l’équipe première, c’est la montée. Pour la réserve, les U et les U aussi. Pour les U, c’est le maintien. Je ne suis pas langue de bois, ce sont des objectifs, après je ne sais pas si on va les remplir, mais le tout est managé par un directeur sportif (Philippe Mariani) et j’espère avoir des résultats. On veut se recentrer sur le sportif. On a une belle commune, de belles infrastructures et la place du club serait, au moins, en DHR dans toutes les catégories. Ce n’est pas de l’arrogance, ce sont des objectifs, des espoirs. On va essayer, par le travail, la vertu de nos entraîneurs compétents, de relever le niveau.
AN. D.