Quelle sécurité au quotidien ?
Jérôme Rivière: « La justice manque de moyens et subi des lenteurs. Il faut soutenir, également, les forces de police et de gendarmerie. Nos concitoyens sont confrontés à une population immigrée qui déstabilise nos territoires. Il faut cesser d’accueillir des migrants. Je refuse de continuer à voir des moyens mobilisés pour réhabiliter des lieux comme l’hôpital de Pierrefeu afin d’accueillir des migrants, tandis que les enfants de l’école sont entassés dans des Algeco. » Patrice Maggio, rédacteur en chef de Var-matin : « L’accueil des migrants s’est plutôt bien passé jusqu’à maintenant... » Jérôme Rivière: « Ces gens sont de culture différente, on voit de plus en plus de femmes voilées sur les marchés. Cela provoque un sentiment d’insécurité. » Valérie Gomez-Bassac : « Priorité à la lutte contre la délinquance. Il faut donner aux jeunes l’occasion d’exercer une passion, dans les associations, culturelles ou sportives, leur permettre une ouverture d’esprit. Je refuse de lier l’immigration à la délinquance ou de comparer les immigrés aux migrants réfugiés. Le score d’En marche à Pierrefeu (36,12 % contre 28,18 % au Front national, Ndlr) me donne raison. Les solutions se trouvent dans l’aide à l’emploi et au bien-vivre. Quand je croise une femme voilée, je ne me sens pas en insécurité. Nous devons accueillir ceux qui fuient la guerre, comme nous avons accueilli ceux qui, il y a quelques années, ont aidé la France. Jérôme Rivière: « Aujourd’hui, les migrants viennent pour des raisons économiques : des hommes, jeunes, d’Afrique noire et non de Syrie... Nous n’avons pas vocation à les accueillir. »
« Que fait-on des personnes qui traversent la Méditerranée sur des embarcations de fortune ? On leur envoie des bateaux pour les secourir ? » Jérôme Rivière: « Oui, mais on les ramène chez eux. » Valérie Gomez-Bassac : « Évidemment, on va les secourir. »