La ministre des Armées aujourd’hui dans le Var
NKM perd connaissance après une agression à Paris
Après les soldats de l’opération Barkhane au Mali, où elle avait accompagné Emmanuel Macron fraîchement élu Président de la République, après les aviateurs de la base aérienne 113 de Saint-Dizier en milieu de semaine dernière, Sylvie Goulard, la nouvelle ministre des Armées sera aujourd’hui dans le Var à la rencontre des marins. À l’occasion de ce déplacement, Sylvie Goulard devrait dans un premier temps rejoindre en hélicoptère la frégate antiaérienne Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR aux législatives en campagne à Paris, a perdu connaissance, hier matin, après avoir été prise à partie par un passant, une agression dénoncée par plusieurs responsables politiques et qui fait l’objet d’une enquête judiciaire.
Edouard Philippe à son chevet
Le Premier ministre a rendu visite à la candidate à l’hôpital Cochin, où elle a été conduite par les pompiers. « Tous mes voeux de rétablissement à mon amie Nathalie Kosciusko-Morizet. Je condamne cet acte d’une violence insupportable » ,a aussi écrit sur son compte Twitter Edouard Philippe (issu de LR). L’adversaire de NKM dans la Forbin au large de Toulon. Avant de se rendre dans l’après-midi dans la base navale où elle visitera 2e circonscription de Paris, Gilles Le Gendre (La République en Marche !), a suspendu sa campagne électorale, a-t-il annoncé sur Twitter, condamnant « fermement » l’agression. L’ancienne ministre, en ballottage défavorable, distribuait des tracts sur le marché place Maubert dans le Ve arrondissement un sous-marin nucléaire d’attaque, puis le porteavions Charles-de-Gaulle actuellement en cale sèche lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de « bobo de merde », a constaté une journaliste. « A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant dans les bassins Vauban. Ce déplacement ministériel devrait être l’occasion pour Sylvie Goulard de rassurer les marins sur le budget des armées… Pour rappel : dans un article publié début juin, le journal La Tribune faisait état de coupes de l’ordre de 2,6 milliards d’euros pour l’année en cours. En contradiction avec la volonté affichée par le chef de l’État de porter le budget de la défense à 2 % du PIB d’ici 2025 (contre 1,8 % aujourd’hui). sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure », a précisé Geoffroy Van der Hasselt, photographe qui couvrait la campagne.
L’agresseur a pris la fuite
NKM, déséquilibrée, a chuté sur le sol et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus, et elle a repris connaissance. Se tenant la tête, elle a été installée dans leur camion et conduite à l’hôpital Cochin, où elle subissait hier après-midi des « examens médicaux approfondis ». Après cette altercation, l’homme est parti en courant vers la bouche de métro la plus proche. Le bac de philo
« Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ? » C’était l’un des trois sujets de philo proposés hier aux lycéens de la série L. On saluera l’à propos des auteurs de cette pertinente et impertinente question, qu’un esprit mal tourné ne manquera pas de rapprocher des protestations indignées si souvent entendues à l’occasion des récentes « affaires » : « Tout ce que j’ai fait était légal. » Sans craindre le ridicule, et en demandant aux philosophes qui liront cet article de bien vouloir être indulgents (l’année du bac est loin…), le chroniqueur tentera ici une réponse en forme de corrigé succinct. I/ Supériorité du droit sur la morale A/ Il n’est de droit que le Droit Pas de société sans droit. Pas de démocratie sans règne de l’Etat de droit. Le droit est le ciment du contrat social. Une société sans droit serait livrée à l’anarchie, au chaos, ou à la domination sans partage des plus forts. L’abolition du droit débouche sur la guerre de tous contre tous. B/ Relativité de la morale La morale est par essence relative. Elle ne procède pas de règles collectives (écrites ou orales) reconnues par tous et valables pour tous mais renvoie à des systèmes de valeurs particuliers (individuels ou collectifs ; philosophiques, politiques ou religieux), donc discutables. Faire prévaloir la morale sur le droit, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire ou au fanatisme.