Zazai annonce déjà la couleur
L’une des deux recrues du mercato toulonnais, Sabrina Zazai, a confié ses premiers mots lors de son passage pour l’European Beach Tour à La Seyne. Elle arrive avec de belles ambitions
‘‘ Le projet de jeu et le rôle m’ont plu... ”
L’ailière droite de 22 ans, Sabrina Zazai, vient renforcer le poste laissant vacant par la Suédoise Hanna Fogelström. Tout droit sortie du centre de formation bisontin, c’est une jeune femme dynamique au jeu spectaculaire qui rejoint l’effectif varois. Et déterminée à réussir.
Sabrina, pourquoi avoir signé avec le TSCV ?
Besançon (Ndlr : son club formateur) m’avait proposé de prolonger avec un contrat semiprofessionnel. Ça n’était pas dans la continuité. Je reprends mes études l’année prochaine, je voulais un contrat pro. Je cherchais du temps de jeu aussi. J’avais plusieurs propositions de clubs (Chambray et un club à l’étranger notamment). Thierry Vincent m’a contacté. Le projet de jeu et le rôle m’ont plu. Et c’était une plusvalue d’avoir un contrat professionnel. Je connais quelques filles, comme Mélody Serna (qui s’en va à Mérignac en D) et Léa Serdarevic. Le projet de jeu ressemble à celui de Besançon, avec une petite demicentre, Laurène Catani, et des montées de balle rapides. Ça joue énormément en contre-attaque. Le club est ambitieux et prétend chaque année aux play-offs et à la coupe d’Europe. Signer ici, c’est une progression et un challenge.
Combien de temps avez-vous signé ?
J’ai signé pour an plus an. On se reverra début pour voir si je suis dans les plans du nouveau coach.
Le départ programmé de Thierry Vincent vous inquiète-il ?
Ça ne m’a pas du tout refroidie. Je change de cadre de vie. Lors du stage (Ndlr : en ce moment avec l’équipe de France de beach handball), j’ai eu des premiers contacts avec Laurène Catani et Laura Gaudefroy, tout se passe bien. Et il y avait la soirée des partenaires (vendredi dernier). Je m’intègre bien. Je suis assez sociable comme fille, je ne me fais pas de souci.
Le fait que les ailières soient souvent les meilleures buteuses ici vous a attiré ?
Le projet de jeu est super. Je vais prendre du plaisir. Je serai en concurrence avec Marina David. Il va falloir se battre, c’est plaisant. C’était bouché à Besançon, avec Amanda (Kolczynski) qui est en équipe de France.
Vous avez un peu moins joué après l’annonce de votre signature au TSCV...
La saison s’est un peu mal terminée. Je suis passée de numéro à numéro (à la suite de la blessure de Kolczynski), j’ai eu un peu de mal à digérer. La coach (Raphaëlle Tervel) ne
m’a pas prise pour le déplacement à Toulon. Je pense que c’est parce que j’avais signé, mais c’était soi-disant à cause de mes performances... Après, il y a eu un joker médical (Apolline Feuvrier). Je n’ai pas envie de revenir là-dessus. J’ai vu
qu’ils préparaient la saison prochaine. Je me suis donnée à fond jusqu’au bout, mais quand tu ne fais plus partie des plans, tu n’as aucun pouvoir...
Ici, vous serez en concurrence avec Marina David...
J’espère que ce sera une concurrence juste. A Besançon, le statut a fait qu’Amanda est internationale. Marina a fait le pôle à Chambéry comme moi, on avait échangé.
Avez-vous l’équipe de France dans un coin de la tête ?
Bien sûr ! Je l’ai toujours dit, j’ai des ambitions. Il n’y a pas beaucoup de gauchère à l’aile droite. J’espère taper dans l’oeil du sélectionneur. Être au beach aussi, c’est bien.
Pourriez-vous vous investir dans le beach dans le futur ?
Il y a beaucoup de perspectives. Ça ne fait qu’un an et demi que ça existe. Il y a une belle marge de progression. Personnellement, pourquoi ne pas faire partie de l’aventure ? Si en plus ça arrive aux Jeux Olympiques...
‘‘ Quand tu ne fais plus partie des plans, tu n’as aucun pouvoir ”