Chez Alexandre Zapolsky : l’enthousiasme douché
Chemise bleu-ciel et même position debout face au bureau 1 en mairie d’Hyères dès 19 h, pour le dépouillement, Alexandre zapolsky semblait hier avoir envie de vivre le même dimanche soir que la semaine dernière, quand il était arrivé largement en tête dans la troisième circonscription. Au moment de ressortir de la salle des mariages, vers 20 h, l’union entre lui et les électeurs n’est pas cependant scellée. « C’est tendu. Ça va être très chaud », répète-t-il aux passants qui l’interrogent sur le chemin de son QG.
« Je ne regrette rien »
Une centaine de personnes l’y attend. Dans le camp du patron du logiciel libre français, on n’a rien trouvé de mieux qu’un tableau blanc pour suivre en direct l’évolution des scores. C’est Céline, son épouse qui tient les comptes... Et ils ne sont pas bons. La Crau et La Londe, Le Pradet et Carqueiranne sont déjà tombés. Les deux premières donnent une confortable avance à Jean-Louis Masson et les premiers chiffres en provenance de La Garde et Hyères ne vont pas suffire à redresser la tendance. À 20h45, Alexandre Zapolsky met fin au supplice et informe officiellement ses militants que leur «enthousiasme » n’a pas suffi. « Je ne regrette rien. J’ai donné tout ce que j’avais », assure Alexandre Zapolsky qui considère que ce n’est pas « un échec définitif, mais un encouragement à mieux faire la prochaine fois ». Adressant ses félicitations à Jean-Louis Masson, il prévient qu’une « famille » est née à l’occasion de cette campagne et qu’elle compte bien s’implanter dans le paysage. Évoquant enfin « la déstabilisation » orchestrée autour d’affaires judiciaires l’impliquant, « des peccadilles », il assure qu’il « fera valoir l’ensemble de (ses) droits ».