Floriane Cercio quitte le conseil municipal
La leader de l’opposition, insatisfaite du « bilan de l’énergie dépensée et du résultat obtenu » après un an et demi de mandat, a décidé de retrouver sa liberté et son indépendance
La vie politique bandolaise connaîtra-t-elle un jour la stabilité et la sérénité ? Pas pour l’heure, en tout cas. Un an et demi après la réélection du maire Jean-Paul Joseph, qui avait ellemême été précédée d’un an et demi de crise sans précédent au sein de la majorité, Floriane Cercio annonce aujourd’hui sa démission du conseil municipal. Une décision que la leader de l’opposition explique avoir prise après « plusieurs semaines de réflexion, avec calme et intensité, au sens de [son] action politique ».
Déjà, lors du conseil municipal du 11 mai, son groupe avait annoncé son choix de « ne plus intervenir, pour un temps indéterminé, lors des conseils municipaux, sauf cas particulier ». Floriane
Cercio précisant : « Nous ferons connaître nos positions par les moyens que nous jugerons appropriés. Nous serons présents aux conseils municipaux et voterons
par respect du mandat que nous
ont confié nos électeurs ». Or les élus d’opposition n’ont pas siégé lors de la séance de jeudi dernier (notre édition d’hier)... C’est Françoise Pouchko, suivante sur la liste, qui devrait faire son entrée au conseil municipal. Tandis que Yannick Champion siégera à la communauté d’agglomération Sud SainteBaume. Pour mémoire, lors des élections municipales de décembre 2015, Floriane Cercio avait créé la surprise au premier tour en arrivant en deuxième position, devant l’ancien maire Christian Palix et l’ex-première adjointe Laetitia Quilici. Au second tour, la liste conduite par le maire sortant Jean-Paul Joseph avait remporté 42,63% des suffrages (21 sièges), celle de Floriane Cercio 29,01 % (4 sièges) et celle de Christian Palix 28,36% (4 sièges). L’ancien maire s’étant révélé particulièrement discret depuis, pour ne pas dire invisible, Floriane Cercio s’était imposée de fait comme la leader de l’opposition. Cela n’aura duré qu’un an et demi...