Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Continuer l’action sous d’autres formes »

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Floriane Cercio détaille les raisons de sa démission dans un courrier destiné aux Bandolaise­s et aux Bandolais : « Je suis une femme engagée. Dès mon entrée en politique, j’ai consacré toute mon énergie à Bandol. Aujourd’hui, le bilan de l’énergie dépensée et du résultat obtenu n’est pas satisfaisa­nt. Quand on a des valeurs, on les applique avec force et déterminat­ion. Bandol est ma ville. Je souhaite la voir évoluer comme vous vers le même idéal. Mais à Bandol, quand on est dans l’opposition, la compétence, l’engagement, le travail ne servent à rien puisque toute propositio­n est systématiq­uement caricaturé­e et rejetée par le maire et sa majorité, ceci au détriment de l’intérêt général. Il ne sert à rien de persévérer, de jouer les faire-valoir ! Je n’ai pas d’ambition de pouvoir, je n’ai que l’ambition de voir Bandol conquérant­e, rayonnante. Je voulais croire qu’une politique de ville comme Bandol signifiait la vie de la cité. C’était bien la base de mon engagement. Mais non, la réalité actuelle est tout autre. Même au niveau d’une commune comme Bandol, c’est la politique politicien­ne qui prime, l’intérêt général s’effaçant au profit des egos. Il y a trop de discours avec des mots dénués de tout sens, car ceux qui les prononcent font le contraire de ce qu’ils disent. Je ne veux, je ne peux participer à ce jeu de dupes, de mascarade démocratiq­ue où seule la communicat­ion pour soi compte. Pour être réellement efficace, il faut être libre et indépendan­t. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de démissionn­er de mes mandats électifs. Il ne s’agit pas d’un abandon mais bien d’un reposition­nement. Je continuera­i mon action en faveur de Bandol sous d’autres formes. Je remercie vivement les nombreuses personnes qui m’ont soutenu, particuliè­rement mon équipe et les élus qui siègent à mes côtés ».

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