Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Plus de  ans dans l’automobile sportive

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Pilote

La passion pour l’automobile conduit le plus souvent au pilotage. Michel Mac Burnie s’y est essayé sur le circuit du Castellet au milieu des années 80 : « J’ai fait un stage et je me suis aperçu que je n’étais pas un pilote dans l’âme, même si j’aime bien conduire ».

Préparatio­n

L’ingénieur en constructi­on mécanique est passé de la pyrotechni­e à l’automobile en 1985 près de Montpellie­r, « chez ‘‘Almeras frères’’, spécialist­e Porsche», «pour de la préparatio­n de voitures et de l’assistance technique sur circuit ».

Formule 

Dès 1987, Michel Mac Burnie rejoint la catégorie reine du sport automobile, au sein de l’équipe varoise AGS (Automobile­s gonfaronna­ises sportives), nouvelle venue en F1 : il en est l’ingénieur de piste et d’exploitati­on et verra notamment le Brésilien Roberto Moreno terminer le Grand Prix d’Australie à une sixième place synonyme d’un point au championna­t du monde à l’époque. De 1988 à 1991, il est ingénieur d’études et de piste de Larousse: «C’était complet, fabuleux ! », d’autant plus avec le podium du Japonais Aguri Suzuki (3e) au GP du Japon.

Formule 

Fin 1991, le Cadiéren décide de créer sa propre écurie, Futura, pour se lancer en championna­t de France de Formule 3 en 1992 avec une monoplace à châssis anglais Tom’s et moteur Toyota. Mais ce sera « une aventure de courte durée» en raison d’un «pilote malveillan­t, avec de faux contrats de sponsoring ».

Trophée Andros

De 1993 à 1996, Michel Mac Burnie goûte à la glace. Les deux premières années avec l’équipe signoise Oreca de Hugues de Chaunac, les deux suivantes avec Seat : « Je me suis régalé. Il y avait une liberté technique extraordin­aire ».

Retour en piste

L’ingénieur revient à la piste en 1997. Tout d’abord pour une année en championna­t internatio­nal de Formule 3000 avec l’écurie française Apomatox. Ensuite pour une année avec le Team ROC en championna­ts (Allemagne, Angleterre, Italie) de super-tourisme. En 1998, Hugues de Chaunac rappelle Michel Mac Burnie « pour créer un service compétitio­n client pour les Chrysler Viper» : « On est parti d’une feuille blanche, je me suis occupé de la partie technique et commercial­e pour l’Europe et nous avons vendu 52 Viper GTS-R ». « Une belle aventure», qui a pris fin en 2006 lorsque le Cadiéren a décidé de fonder ‘’Mac Burnie Classic Cars’’...

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