Voie d’excellence
L’association, connue pour la rigueur et la qualité de ses formations, recherche des entreprises dans le Var pour accueillir des apprentis en alternance, du CAP à la licence
L’association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France, réputée pour l’exigence et la qualité de ses formations, est à la recherche d’entreprises varoises pour accueillir ses apprentis en alternance.
La réputation des compagnons du devoir est établie. L’association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France, c’est son nom précis, est une école de l’excellence qui fait la part belle au travail en entreprise, avec des formations offrant l’opportunité aux jeunes de voyager en France et à l’étranger. Ainsi, l’issue de la formation initiale, après deux ans d’apprentissage, où ils alternent six semaines en entreprise et deux semaines en centre de formation, ils peuvent partir se perfectionner et découvrir de nouvelles techniques et technologies tout en poursuivant leur cursus. L’association recherche actuellement des entreprises dans le Var pour accueillir des jeunes en formation, du CAP à la licence professionnelle.
Des compétences et de l’entraide
À Signes, Pascal Cassien, métallier serrurier issu lui-même du compagnonnage, en reçoit régulièrement. Il met en avant son expérience personnelle pour expliquer les points positifs de cette formule. « Au niveau scolaire, c’était chaotique, je ne me projetais pas, témoigne-t-il. Je suis parti chez les compagnons une semaine en préstage. Là où l’on a des difficultés sur certaines matières, les maths par exemple, on réalise en atelier qu’on en a besoin. Dès lors, on y trouve de l’intérêt. Ce qu’on apprend c’est concret. Et on éprouve le besoin d’aller plus loin, de faire des efforts pour en savoir plus. En même temps, les compagnons sédentaires dans chaque ville proposent de nombreuses compétences. On apprend dans différentes entreprises, on découvre des mentalités, des savoir-faire différents. Et le soir, il y a les cours, beaucoup d’entraide. On vit des moments de partage important, des liens se créent. Tout cela fait évoluer ». La réussite de ce chef d’entreprise qui travaille pour des particuliers, des collectivités y compris à l’international, est un bel exemple. « La démarche de rentrer chez les compagnons est personnelle, souligne-t-il. La personne vient pour apprendre un métier, pas pour avoir un contrat, un salaire. Les
premiers temps, il faut faire l’effort de l’accueillir, de l’accompagner. Après, elle devient un moteur pour les salariés de l’entreprise. Tout le monde se remet en question ».