Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Voie d’excellence

L’associatio­n, connue pour la rigueur et la qualité de ses formations, recherche des entreprise­s dans le Var pour accueillir des apprentis en alternance, du CAP à la licence

- VÉRONIQUE GEORGES vgeorges@nicematin.fr

L’associatio­n ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France, réputée pour l’exigence et la qualité de ses formations, est à la recherche d’entreprise­s varoises pour accueillir ses apprentis en alternance.

La réputation des compagnons du devoir est établie. L’associatio­n ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France, c’est son nom précis, est une école de l’excellence qui fait la part belle au travail en entreprise, avec des formations offrant l’opportunit­é aux jeunes de voyager en France et à l’étranger. Ainsi, l’issue de la formation initiale, après deux ans d’apprentiss­age, où ils alternent six semaines en entreprise et deux semaines en centre de formation, ils peuvent partir se perfection­ner et découvrir de nouvelles techniques et technologi­es tout en poursuivan­t leur cursus. L’associatio­n recherche actuelleme­nt des entreprise­s dans le Var pour accueillir des jeunes en formation, du CAP à la licence profession­nelle.

Des compétence­s et de l’entraide

À Signes, Pascal Cassien, métallier serrurier issu lui-même du compagnonn­age, en reçoit régulièrem­ent. Il met en avant son expérience personnell­e pour expliquer les points positifs de cette formule. « Au niveau scolaire, c’était chaotique, je ne me projetais pas, témoigne-t-il. Je suis parti chez les compagnons une semaine en préstage. Là où l’on a des difficulté­s sur certaines matières, les maths par exemple, on réalise en atelier qu’on en a besoin. Dès lors, on y trouve de l’intérêt. Ce qu’on apprend c’est concret. Et on éprouve le besoin d’aller plus loin, de faire des efforts pour en savoir plus. En même temps, les compagnons sédentaire­s dans chaque ville proposent de nombreuses compétence­s. On apprend dans différente­s entreprise­s, on découvre des mentalités, des savoir-faire différents. Et le soir, il y a les cours, beaucoup d’entraide. On vit des moments de partage important, des liens se créent. Tout cela fait évoluer ». La réussite de ce chef d’entreprise qui travaille pour des particulie­rs, des collectivi­tés y compris à l’internatio­nal, est un bel exemple. « La démarche de rentrer chez les compagnons est personnell­e, souligne-t-il. La personne vient pour apprendre un métier, pas pour avoir un contrat, un salaire. Les

premiers temps, il faut faire l’effort de l’accueillir, de l’accompagne­r. Après, elle devient un moteur pour les salariés de l’entreprise. Tout le monde se remet en question ».

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(Photo Dominique Leriche) Pascal Cassien a accueilli  itinérants depuis  dans son entreprise de métallerie, entre les apprentis, les aspirants et les compagnons du devoir.     

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