Jean-Baptiste Pintiaux : « J’apprécie la rigueur à atteindre dans le travail »
«Depuis tout petit, ma mère me parlait des compagnons. Et mon cousin menuisier en a croisé. Lorsque j’ai visité le musée du compagnonnage à Tours, j’ai su que c’était ce que je voulais faire ». Du haut de ses 22 ans, Jean-Baptiste Pintiaux fait preuve d’une belle assurance. Originaire de Ronchin, à côté de Lille, ce bachelier en Sciences et techniques de l’ingénieur et du développement durable a commencé sa formation de serrurier métallier chez les compagnons en Île de France, voici deux ans et demi.
Une communauté
Après un CAP, il prépare le brevet professionnel dans une entreprise varoise du plateau de Signes, la ferronnerie Cassien. Il le passera en candidat libre. «Pour l’apprentissage, cela a été compliqué de trouver une entreprise d’accueil », rappellet-il. Le rythme de la formation, six semaines en entreprise, deux semaines en école, «permet vraiment d’apprendre le métier. Ce que j’apprécie chez les compagnons, c’est la rigueur à atteindre dans le travail, la communauté, le voyage. Il y a différentes façons de travailler, de penser, selon les régions ». Après avoir été apprenti, il est aspirant deuxième année. Chez Cassien, il travaille en atelier et sur les chantiers. Avec une préférence pour le premier, même si «les deux sont complémentaires ». À partir de septembre prochain, il poursuit sa formation à Angers, dans une autre entreprise. «Je suis heureux de ce que je vis et impatient de connaître la suite », confie-t-il.